Conflit Teke-Yaka : Martin Fayulu y voit une main noire

Le Président National du parti ECiDé, Martin Fayulu est revenu, ce lundi 19 septembre, avec insistance sur la situation d’insécurité à Kwamouth et dans les contrées environnantes dans son message adressé au peuple congolais.

D’après lui, cette situation d’insécurité qu’il a dénoncée dans ses messages du 24 août et du 5 septembre, évolue dangereusement vers une catastrophe, en gagnant les contrées environnantes.

Dans son message parvenu à POLITICO.CD, Martin Fayulu insinue « qu’il y a effectivement quelque chose d’anormal dans cette situation ».

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«…Beaucoup d’indices semblent nous orienter vers une opération structurée et commanditée de déstabilisation de notre pays. Car, certains villageois confirment la présence de personnes étrangères à cette région. Il y a donc une main noire derrière ces actes ignobles », a-t-il soutenu.

« Prenons cette situation au sérieux car, en effet, il est incompréhensible que ce que certains avaient vite qualifié de conflits ethniques puisse, tel un cancer, se propager aussi rapidement, en dehors de Kwamouth, avec à la clé des crimes atroces», a-t-il à exhorté au peuple congolais.

Pour lui, aucun congolais, digne de ce nom, ne peut accepter que des individus, qui qu’ils soient, puissent se permettre de semer la terreur dans leurs villages.

« Alors que la mort et la désolation, devenues notre lot quotidien dans la partie Est de la République, ne sont pas encore enrayées, voilà que l’on ouvre un autre front d’insécurité dans la partie Ouest pour prendre le pays en tenaille afin de l’embrasser totalement et ainsi l’exposer davantage à la Balkanisation», a-t-il renchéri.

D’où, dit-il, il est du devoir de tout congolais de contrer un tel projet macadre. Aussi, il a laissé entendre que les FARDC et la police nationale doivent se déployer en masse dans Kwamouth et ses environs afin de mener des opérations de ratissage pour déloger ces tueurs.

Par ailleurs, Martin Fayulu appelle les jeunes à la vigilance et à se mobiliser pour monter des brigades de surveillance citoyenne afin de dénoncer toute personne ou activité suspecte.

Qui plus est, il demande que toute la lumière soit faite sur la destination des bouviers venus d’ailleurs qui avaient élu domicile dans les provinces de Mai-Ndombe, Kwango et Kwilu, il y a de cela quelques années.

Christian Okende

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