Élections de 2023: après la machine à voter, MIRU SYSTEMS se charge des kits d’enrôlement des électeurs

La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a signé officiellement le contrat d’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs et des services connexes avec la Société sud-coréenne MIRU SYSTEMS Co., Ltd qui avait gagné provisoirement ce marché le 25 juillet dernier après l’avis de non objection de la Direction générale de contrôle des marchés publics (DGCMP).

La signature de ce contrat a eu lieu en coulisse, le 17 août au siège de la Centrale électorale entre Denis Kadima et le directeur général de cette société, Jin-Bok Chung. D’emblée, elle a été dévoilée ce vendredi 19 août via la cellule de communication de la Commission Électorale Nationale Indépendante.

Cette société fournira à la Centrale électorale des kits d’enrôlement des électeurs et des services connexes dans le cadre de la révision du fichier électoral devant aboutir à l’obtention par la population des cartes d’identité.

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Dans une décision n°030/CENI/AP/2022 du 25 juillet 2022 portant attribution provisoire du marché d’acquisition des kits d’enrôlement des électeurs, des cartes d’électeurs et des services connexes parvenue exclusivement dans la soirée de mardi 26 juillet à POLITICO.CD, le coût de ce marché s’élève à dollars américains 92.752.929,52 (nonante-deux millions sept cent cinquante-deux mille neuf cent vingt-neuf, cinquante-deux dollars américains) y compris toutes les taxes.

Pour rappel, c’est la société Miru Systems qui avait produit la machine à voter pour les élections de 2018 et qui s’occupait du déploiement du kit complet dans les différents ports sud-coréens répertoriés afin de leur dispatching dans les différents hubs principaux de la RDC, tel que planifié à l’époque par la CENI de Nangaa.

Il y a lieu de signaler qu’en 2018, le contrat entre la Commission nationale électoral indépendante (CENI) et le sud-coréen Miru Systems pour les «machines à voter», l’ambassade de Corée du Sud s’était désolidarisée du fabricant et avait prévenu des risques de « retard additionnel» à la tenue des élections.

En termes très directs, elle s’y désolidarisait de Miru Systems, le fabricant sud-coréen des machines à voter, qui doivent être, d’ores et déjà, utilisées aux élections en République Démocratique du Congo.

Christian Okende

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