La Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (Monusco) a pris acte de la décision du gouvernement congolais portant expulsion immédiate de son porte-parole, Mathias Gillmann, déclaré « persona non grata ».
Dans un communiqué officiel, la Mission onusienne en RDC dit regretter profondément la décision du gouvernement de la République Démocratique du Congo de demander à un membre de son personnel de quitter le pays.
Par ailleurs, elle ( Monusco) s’engage à continuer de travailler aux côtés de la population et des autorités congolaises pour mettre en œuvre le mandat qui lui a été confié par le Conseil de sécurité.
Le gouvernement congolais reproche au porte-parole de la mission onusienne d’avoir tenu des déclarations « indélicates et inopportunes » à la base des tensions qui ont causé 36 morts parmi lesquels 32 civils congolais et 4 casques bleus de la Monusco au-delà de 170 blessés dans le Nord et Sud-Kivu.
Le gouvernement estime que la presence de ce fonctionnaire de l’ONU en RDC n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité indispensable entre les institutions congolaises et la MONUSCO.