ESU/Faculté de médecine : Muhindo Nzangi présente les biens fondés de sa décision à l’Assemblée nationale

Devant la représentation nationale ce mercredi 08 décembre 2021, Muhindo Nzangi a présenté de façon succincte l’économie des réformes engagées dans son secteur.

Invité à se présenter devant les députés pour apporter les éléments des réponses à la question orale avec débat portant sur la fermeture des facultés de médecine non viables, lui adressée par le député Bernard Kayumba, le ministre Muhindo Nzangi a outre les réponses aux questions soulevées aussi présenté la vision globale de sa politique.

Après les états généraux et contrôle de viabilité organisé par le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire en septembre 2021, le ministre renseigne qu’il sont arrivés aux conclusions suivantes :

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  • Les étudiants sur le marché sont en inadéquation avec la demande des entreprises.
  • La qualité de l’enseignement posait aussi problème
  • Il y avait beaucoup de désordres dans la création des établissements de l’ESU. C’est comme ça que nous avons décidé de remettre de l’ordre, d’assainir le secteur 

Au sujet principalement de la faculté de médecine, le ministre a pris le temps de revenir sur les motivations de l’a décision ayant conduit à la sélection de 16 universités autorisées à recruter les étudiants en médecine. « Nous avions 116 facultés de médecine qui fonctionnaient dans le pays » dans les conditions peu commodes, « sans laboratoire, sans clinique universitaire et sans enseignants propres » déplore le ministre avant de préciser que « le médecin formé dans ces conditions n’en est pas un. C’est pourquoi les états généraux nous ont encouragé de commencer par assainir la faculté de médecine ».

Ainsi 16 établissements remplissant 60% des critères ont été retenus, il s’agit de L’université de Kinshasa ; L’université de Lubumbashi ; l’université de Kisangani ;  l’université catholique de Bukavu ; l’université protestante du Congo l’université Evangelique en Afrique ; l’université de Kikwit ; l’université officielle de Bukavu ; l’université de Goma ; l’université de Tshumbe ; l’université catholique de Graben ; l’université Kongo ; l’université de Mbandaka ; l’université libre des pays de Grands Lacs ; l’université de Kindu ainsi que l’université Officielle de Mbujimayi. Il sied de noter que ce travail de contrôle, a fait par le ministère a été encouragé par les résultats d’un contrôle similaire mené par le conseil national de l’ordre de médecine encadré par le
Ministère de la santé.

Devant les députés nationaux, Muhindo Nzangi a rappelé que « des dispositions ont été prises pour orienter les étudiants dont les facultés ont été jugées non viables » leurs facultés sont placées sous tutelle des établissements viables, ils fonctionneront ainsi jusqu’à ce qu’ils remplissent les critères, une note circulaire a été signée à cet effet.

En rapport avec les conditions de recrutement, le numéro un de l’ESU congolais rappelle, « ne peuvent concourir au test d’admission à la faculté de médecine que l’élève finaliste des humanités scientifiques, ceux des autres options devront présenter un diplôme d’état obtenu avec 70%. »

Et d’ajouter : « nous avons pris ces décisions pour remettre de l’ordre. Et pour remettre de l’ordre il faut fixer des critères. La formation des médecins doit être bien organisée parce que ce sont eux qui manipulent nos corps ».

Après les mots du ministre le débat a été ouvert par le président de l’assemblée nationale, les députés ont soulevé leurs préoccupations.

Stéphie MUKINZI

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