Une femme a été décapité dans son champs et trois autres femmes ont été dénudées avant d’être relâchées. Cet incident a eu lieu le mercredi 9 novembre dernier dans le secteur de Lambo Katenga, à 140 km au nord-est de Kalemie, dans la province du Tanganyika.
Les habitants de la place accusent les Maï-Maï « Hapa na pale » d’être à l’origine de cette décapitation étant donné qu’ils sont actifs dans la région.
« La famille a fort attendu le retour de la femme de son champ. En arrivant au champ, on l’a retrouvée la tête décapitée », explique un témoin.
Entretemps, les trois autres femmes dénudées ont été pris comme otage en un premier lieu, avant d’être relâchées plusieurs heures après.
« Elles ont été capturées dans leurs champs par des combattants Twa, qui les ont déshabillées. La population de Lambo Katenga ne sait plus où aller ! », explique un autre habitant.
Pour la société civile locale, c’est un acte humiliant qui touche la vie de la population du village. La même source renseigne que les habitants ont sensiblement réduit leurs mouvements vers les champs.
Le chef Lambo Katenga révèle ne pas être au courant de ces incidents. Il reconnaît que son entité connaît une insécurité accrue à cause de la présence des groupes armés.
Il estime qu’il n’y a pas des solutions pour rétablir la paix dans cette contrée.
« Des cas pareils, ça se passe souvent même en cours de route, des enlèvements des motards ; c’est pitoyable ! Ce sont des cas qui perdurent ; il n’y a pas de solutions. Le gouvernement est là ; les militaires sont là. Bon, rien ne se fait ! », a-t-il déploré.
Le chef Lambo Katenga demande l’implication des autorités et des services de sécurité afin de soulager la souffrance de la population locale.
Christian Malele
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