RDC : Lisanga Bonganga soupçonne le pouvoir en place de vouloir son emprisonnement

Le président de la Convention Chrétienne pour la démocratie, Jean-Pierre Lisanga Bonganga, soupçonne le pouvoir en place de vouloir son emprisonnement en exhumant le dossier d’un accident de circulation datant de 2017. C’est dans une déclaration politique en rapport avec sa comparution, rendue publique ce jeudi 28 octobre 2021, que Lisanga Bongaga affirme que ce mandat de comparution a trait avec le pouvoir et qui a comme ambition de lui écarter de la scène politique congolaise.

« Pour la DYSOC, l’exhumation de ce dossier en ce moment, ne peut trouver de motivations que dans l’obstination du pouvoir en place, à vouloir emprisonner un opposant de haute facture, un des héritiers politiques du DR. Etienne TSHISEKEDI WA MULUMBA d’heureuse mémoire, pour l’effacer de la scène politique congolaise. Le fait d’exiger, sur base des faits objectifs d’appréciation, la démission d’une Autorité publique, fusse- t- elle, Président de la République ne constitue pas une infraction, en droit positif congolais », écrit-il.

D’après ce communiqué de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), cette collision n’avait causé que des dégâts matériels mineurs sur les deux véhicules, sans perte des vies humaines.

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« A ce sujet, l’opinion doit savoir que, ces faits tournent autour d’un accident de circulation survenu à Kinshasa au courant de l’année 2017 et qui a entrainé une collision entre le véhicule officiel mis à la disposition du Ministre d’État Honoraire et le véhicule privé du Colonel WAKAKA non autrement identifié; collision ayant causé uniquement des dégâts matériels mineurs sur les deux véhicules, sans lésions corporelles ni perte en vies humaines », note ce communiqué.

Selon la DYSOC, ce mandat de comparution lancé par le parquet général de Kinshasa/Matete contre Jean-Pierre Lisanga Bonganga fait suite à sa dernière déclaration où elle exigeait la démission du Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi, la suppression de la taxe RAM, où elle dénonçait l’instrumentalisation de la justice et la volonté manifeste du pouvoir en place de réduire les opposants du régime actuel « au silence glacial ».

« Il est curieux que la procédure judiciaire engagée dans le cadre de cet accident de circulation vise la personne de Monsieur le Ministre d’État Honoraire LISANGA BONGANGA qui n’était même pas à bord de son véhicule officiel, au moment de l’accident, qui constitue un fait imprévisible dont la responsabilité ne peut lui être imputée », souligne ce communiqué.

En outre, la DYSOC se dit être surpris d’apprendre qu’un jugement condamne « curieusement », « par défaut » l’ancien ministre d’État Lisanga Bonganga. Ce jugement, selon eux, aurait été rendu par le Tribunal de Paix de Lemba, tandis qu’il n’a jamais été appelé ni représenté au procès.

Christian Malele

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