Le coordonnateur de la Nouvelle société civile congolaise, Jonas Tshiombela accuse les confessions religieuses et l’assemblée nationale d’être à la base du blocage dans le processus de désignation du candidat président de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
« Le processus est pris en otage par les Confessions religieuses en complicité avec l’Assemblée Nationale, certainement elles porteront la charge de glissement. Pourtant nous sommes dans un État laïc », a-t-il déclaré.
Contacté ce mercredi 6 octobre par la rédaction de POLITICO.CD, Jonas Tshiombela propose quelques alternatives à l’assemblée nationale pour mettre fin à ce blocage.
« Face au blocage artificiel actuel dans le processus de désignation du président de la CENI, l’Assemblée nationale doit prendre ses responsabilités en main en donnant clairement l’orientation à suivre pour sortir de cette crise. La NSCC propose à l’Assemblée Nationale quelques pistes des solutions à savoir : tabler sur le rapport de la commission paritaire, convoquer les 8 confessions et les demander sur base de leur charte à défaut du consensus procéder au vote en mettant dans la balance tous les candidats ; revoir la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI en déchargeant les confessions de mission apparemment difficile à être gérée ; carrément les renvoyer au à reprendre le travail dans les principes de la gouvernance démocratique », a-t-il proposé.
Dans la foulée, le coordonnateur de la nouvelle société civile congolaise, estime que « nous ne devons pas continuer à espérer le consensus des gens qui ne se font pas confiance. La déconsidération des uns et des autres est visible ».