Le députée national, Bernard Kayumba ne lâche pas. Après avoir saisi le Conseil d’Etat pour tenter d’obtenir l’annulation de la décision du ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Muhindo Nzangi portant fermeture de la faculté de médecine dans certaines universités jugées non viables, l’élu de la circonscription électorale de Lukunga a déposé une question orale à l’assemblée nationale toujours à ce sujet.
Dans son argumentaire, Bernard Kayumba, veut obtenir les explications du ministre Muhindo Nzangi sur la capacité juridique qu’a le conseil national de l’ordre des médecins (CNOM) à contrôler les universités.
« Quelle est la capacité juridique du CNOM de contrôler la viabilité des universités ? Comment se fait-il que certaines universités telles que l’université Simon Kimbambu, Bel campus UlK, l’université de Mbujimayi, université de Mbandaka qui détiennent les cliniques mais se sont vues écarter sur la liste des universités à recruter des étudiants en médecine et pourtant elles ont les étudiants en phase finale? », interroge Bernard Kayumba.
Avec cette nouvelle démarche parlementaire, l’élu de Lukanga n’a pas changé d’objectif. Il attend du ministre Muhindo Nzangi l’annulation ou le report de sa note circulaire, car, estime-t-il « il y va de la vie et de la survie de la nation ».
Il faut dire qu’à l’issue des états généraux de l’enseignement supérieur et universitaire tenus à l’université de Lubumbashi dans le Haut-Katanga par le ministre Muhindo Nzangi, 16 universités seulement ont été jugées viables pour organiser la faculté de médecine à travers la République démocratique du Congo. Cette décision ne résulte pas seulement des états généraux mais aussi des résultats du contrôle de viabilité mené par le ministre Muhindo Nzangi avant les états généraux.