« Notre détermination et notre volonté de marcher le 15 est inébranlable et personne ne pourra nous empêcher » (Devos Kitoko S.G Ecidé)

La plateforme Lamuka projette une marche pacifique ce mercredi 15 septembre pour « dire non à une CENI politisée, au glissement et à la fraude électorale en 2023 ».

Cette marche n’a pas reçu l’autorisation du gouverneur de la ville Gentiny Ngobila qui s’est appuyé sur les mesures barrières édictées par les autorités sanitaires mais aussi l’organisation mondiale de la santé, refusant tout rassemblement de plus de 20 personnes.

En réaction ce mardi sur Top Congo FM, Devos Kitoko, secrétaire général du parti politique Écidé de Martin Faulu, annonce la tenue de ladite marche en dépit de l’interdiction par le numéro 1 de la ville.

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« Notre détermination et notre volonté de marcher le 15 septembre est inébranlable et personne ne pourra nous empêcher d’accomplir ce devoir constitutionnelle », insiste, sur TOP CONGO FM, Devos Kitoko.

Devos Kitoko précise que dans le contexte de leur marche, ils n’ont besoin de l’autorisation pour manifester mais juste informé les autorités provinciales, chose qui a été faite.

« Nous ne sommes pas dans un régime d’autorisation, mais plutôt celle d’information. Cette formalité a été remplie correctement dans le délai légal. L’article 28 de la Constitution stipule clairement que nul n’est tenu d’exécuter un ordre manifestement illégal. À partir du moment où nous avons informé l’autorité, nous sommes déliés du devoir d’obéissance à un ordre qui porte atteinte aux libertés publiques ».

Devos Kitoko prévient les autorités de la RDC tout en leur disant qu’elles seront seules responsable si quelque chose devait arriver et vont subir seul les conséquences.

« Il est question de tout un peuple. C’est le peuple Congolais qui va marcher et celui qui va exposer le peuple aux risques liés à sa volonté et sa cupidité de conserver le pouvoir pour le pouvoir il va lui-même subir les conséquences ».
Devos Kitoko reste convaincu que Gentiny Ngobila est un « nostalgique du néo-kabilisme aux accents Mobutistes et teintés d’une inclinaison à la violence ». La constitution du pays garantit les libertés individuelles et les libertés collectives ».

Bernard MPOYI

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