État de siège : « aucun groupe armé ne s’est rendu en Ituri » (Gouverneur militaire)

Le gouverneur militaire de l’Ituri,
Lieutenant-général Johnny Luboya N’kashama, gouverneur militaire de l’Ituri révèle, ce mardi 07 septembre 2021 au cours d’un magazine à la radio onusienne, qu’en Ituri depuis
l’entrée en vigueur de l’état de siège le 6 mai dernier, « aucun groupe armé ne s’est rendu en Ituri ».

À cet effet, il demande aux groupes armés locaux à déposer les armes sans attendre et sans condition.

« Nous lançons vraiment un vibrant appel vers les enfants de l’Ituri notamment vers les notoriétés, les parlementaires ou encore les forces vives et autres de nous aider dans le travail de sensibilisation des groupes armés locaux à déposer les armes », a-t-il fait savoir.

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D’après le gouverneur militaire, le bilan à mi-parcours de quatre mois de l’état de siège dans cette province est positif. Selon lui, les objectifs qu’il s’était fixé lors de sa prise de fonction en Ituri ont été atteints ; même si beaucoup reste encore à faire.

Il évoque par exemples la récupération des plusieurs entités jadis contrôlées par les miliciens notamment les bastions des « terroristes » de l’ADF (Forces démocratiques alliées) qui sont Kobu et Mbambu, l’ouverture de l’ARN27 et l’ARN4 qui étaient bloqués pendant des mois par les rebelles Mayi-mayi et les ADF.

Il a indiqué que ces hors-la-loi ont après ces attaques fuient dans la forêt et le gouverneur militaire rassure cependant que la deuxième phase des opérations sera pour les pourchasser dans la forêt et ce, jusqu’à dans leurs dernière adresse que ce soit, a-t-il dit des CODECO ou des ADF.

Toujours, selon lui, la situation sécuritaire dans la province de l’Ituri est en train de s’améliorer. Il explique qu’ils vont des patrouilles, des convois avec les forces de la Monusco. Car, poursuit-il, ils ne sont pas encore à l’étape de la deuxième phase pour pourchasser l’ennemi et le détruire, mais, rassure-t-il, cette phase sera en oeuvre bientôt.

Revenant sur des incidents qui surviennent dans le dispositif de sécurisation de la population, faisant notamment allusion aux embuscades tendues contre des véhicules sur la route nationale numéro 4, axe Komanda-Luna en territoire d’Irumu, le lieutenant général Johnny Luboya Nkashama explique qu’ils ont les véhicules blindés, les cortèges sont jalonnés mais malheureusement nos concitoyens s’ajoutent eux-mêmes aux nombres des personnes que nous devons convoyées, sur ce, ça complique les choses, car, la colonne devient vulnérable parce qu’elle sur des kilomètres (4 Km ou 5 Km).

Dominique Malala

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