Le chapiteau du Restaurant « Le Rubis » à Gombe, dans la capitale congolaise est bondé, en cette soirée de vendredi 27 août. Plusieurs mouvements et associations des jeunes ont répondu favorablement à l’invitation de remise-reprise qui doit consacrer un nouvel ère à la tête de l’organe officiel de consultation, de coordination et de concertation des associations et mouvements de jeunes dénommé « Conseil National de la Jeunesse » (CNJ).
Avec son gouvernement à suite et pour faire d’une pierre deux coups, William Mukambila, hôte de cette soirée, a profité de l’occasion pour communiquer avec la Jeunesse sur son engagement et sa vision en faveur de ces derniers. Mais tout d’abord dans mot, le nouveau patron du CNJ a passé en revue la situation générale des conditions qui caractérisent l’environnement des jeunes en RDC avant d’indiquer que développement durable et intégral du pays implique nécessairement sa jeunesse, mais aussi qu’il n’y a pas de politiques envisageables sans la jeunesse, ni contre la jeunesse.
« Le Conseil National de la Jeunesse constitue le cadre idéal au sein duquel j’entends œuvrer pour mener à bien l’agenda de la jeunesse, en concertation avec les conseils provinciaux de la jeunesse, les associations, les mouvements et les ONG des jeunes », a rassuré M. Mukambila à ses camarades.
Et d’ajouter : « Le temps est venu de concentrer toutes les forces disponibles sur les actions prioritaires en faveur de la Jeunesse. Les autorités du pays, les partenaires d’appui au développement, les responsables des associations trouvent ici la fermeté d’un engagement qui veut faire de la jeunesse le moteur du changement en RDC. Cet engagement s’honore de la présence de ceux qui nous accompagnent dans cette course et avec qui, nous avons pris fonctions au sein du Bureau ».
Ses actions à mener ensemble avec son « bureau combat », le Président William Mukambila l’axe sur 5 volets dont notamment :
- Le Système Éducatif, l’Emploi et l’Entreprenariat ;
- L’Initiation à la Nouvelle Citoyenneté et la cohésion nationale;
- La Santé et le Bien-être ;
- L’Environnement ;
- Le Cadre institutionnel.
Pour ce faire, M. Mukambila estimé que l’urgence du moment exige que l’on cesse de renvoyer la jeunesse à l’avenir, et que l’on fasse de sa participation la pierre angulaire et le levier par excellence du développement. « C’est notre mission », ponctue-t-il.
Cette mission, admet-il, nous conduira aussi à envisager une révisitation courageuse du cadre institutionnel, afin que désormais le Conseil National de la Jeunesse, pour ce qui est de son fonctionnement, s’accorde aux réalités actuelles et évolue dans un environnement propice à son épanouissement.
Les 5 démarches pour traduire son programme en actes
Concernant le point relatif au Cadre Institutionnel, le Président de la CNJ, William Mukambila, a fait observer qu’il y a nécessité de revisiter les textes légaux qui régissent le CNJ pour que les avantages qui peuvent se dégager d’une réforme visant à l’améliorer contribuent pleinement au bien-être de la jeunesse.
Ainsi, ce dernier a spécifié 5 points majeurs susceptibles de l’amener à traduire son programme en actes :
- Nous allons avant toute chose initier une consultation nationale des jeunes, visant à toucher toute les couches de la vie nationale.
- Nous élaborerons un plan opérationnel au niveau national et provincial, et nous travaillerons en synergie avec les Conseils Provinciaux de la Jeunesse suivant le dispositif organisationnel de mise en œuvre du plan stratégique.
- Nous ferons un plaidoyer auprès du Président de la République, Président de l’Union Africaine, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, au regard de l’importance et de la vision qu’il a pour sa Jeunesse, pour qu’il soit permis au Conseil National de la Jeunesse d’être doté des infrastructures dignes à l’échelle provincial, national et panafricain.
- Nous ferons un plaidoyer auprès des autorités du pays et des partenaires pour une prise en charge de la formation professionnelle de nos Jeunes, axe prioritaire pour leur développement.
- Nous veillerons à la réforme des textes régissant le Conseil National de la Jeunesse, afin de le doter d’une bonne politique qui permettra aux Jeunes de bien jouer leur rôle dans la bonne gouvernance, la démocratie, la culture de la paix, la sécurité, la lutte contre le chômage, dans l’émergence, et le développement durable et intégral de notre cher et beau pays , la RDC.
