En exil, Barnabé Kikaya promet combattre « la dictature que Félix Tshisekedi est en train d’implanter en RDC »

L’ancien conseiller diplomatique de Joseph Kabila, Barnabé Kikaya, se confiant à Top Congo FM le mardi 17 août 2021 au sujet de sa fuite vers un pays d’asile en Afrique australe, a évoqué une kyrielle des raisons qui lui contraint à l’exil.

Barnabé Kikaya dit être en clandestinité parce qu’il a eu des menaces persistantes à cause de ses prises de position, ses critiques et analyses sur la gouvernance du Chef de l’État, Félix Tshisekedi.

« Il n’est un secret pour personne que mes prises de position, mes critiques et analyses sur la gouvernance de M. Félix Tshisekedi dérangeraient les personnes au pouvoir. Il suffit de voir mes échanges avec le feu Kitenge Yesu pour s’en rendre compte. La dernière en date, mon papier sur les ratés politiques et diplomatiques du Chef de l’État, était, il paraît, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », raconte-t-il.

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Le Professeur Kikaya bin Karubi a déclaré qu’il est en clandestinité, en train de chercher un statut qui va lui permettre, en tant qu’exilé politique, de poursuivre la résistance contre « la dictature que M. Félix Tshisekedi est en train d’implanter en RDC ».

« Je me trouve quelque part mais je ne peux pas vous dire où, mais vous le saurez bientôt », promet-il.

Enfreindre la Justice

Le dernier conseiller diplomatique de Joseph Kabila, Barnabé Kikaya a été cité dans une affaire d’utilisation des cartes bancaires liées au compte général du Trésor public. Dossier pour lequel il avait été convoqué par le parquet avant son exil.

Interrogé sur sa convocation, il juge la justice du pays injuste. « Lorsqu’une justice devient injuste, je m’excuse de le dire, la Nation ne s’élève pas. Qu’on se le dise, la Nation s’écroule. Et notre Nation est en train de s’écrouler parce qu’il y a une justice injuste ».

D’après lui, il avait détenu et utilisé l’argent au travers de cette carte visa lorsqu’il exerçait les fonctions de secrétaire particulier de l’ancien Chef de l’État ou de conseiller.

« Je n’ai jamais entrepris une démarche quelconque pour me voir octroyer cet
avantage de fonction de manière régulière par l’Etat. C’est l’Etat qui a désactivé cette carte aussitôt la cessation de fonction. Il n’y avait aucune volonté ou démarche
maffieuse de ma part dans l’accès à la fameuse carte aujourd’hui incriminée par le nouveau pouvoir », a-t-il expliqué.

Christian Okende

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