Baisse des prix surgelés : ACAJ invite le Gouvernement à se référer aux conclusions de l’audit MENAA FINANCE et du commerce triangulaire

L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (Acaj) a tenu, ce vendredi 13 août, un point de presse au sujet de son rapport alternatif sur les 100 jours du Gouvernement Sama Lukonde. Devant les chevaliers de la plume, Me Georges Kapiamba juge ces cent premiers jours à moitié satisfaisant.

Ainsi, pour ce qui concerne spécifiquement les cas des denrées alimentaires telles que les produits surgelés, l’Acaj invite le Gouvernement à se référer utilement aux conclusions de l’audit des prix et du commerce triangulaire réalisé en juin 2013 par le cabinet d’audit MENAA FINANCE, pour le compte du Ministre de l’Economie et Commerce de la RDC.

D’après cette association, ledit rapport d’audit, dont les conclusions ont été superbement ignorées par les gouvernements successifs, met en lumière les effets néfastes du commerce triangulaire sur les prix payés par les consommateurs congolais, ainsi que la corruption des élites politiques qui ont laissé prospérer cette pratique maffieuse au détriment de l’intérêt du plus grand nombre.

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Au bout de 100 jours de Sama Lukonde, l’Acaj constate que les ministres du gouvernement de « Warriors » se sont éparpillés dans les affaires courantes sans convergence ni plans sectoriels connus. Ceci, précise-t-elle, a caractérisé la marche de l’État des 60 dernières années et a montré les limites des improvisations.

Pour Me Georges Kapiamba, l’urgence de rouvrir le PNSD et lui donner un horizon plus large et inclure les deux plus grands déterminants que sont les énergies propres et le capital humain compétitif. Les déficits dans ces deux défis, estime Me Kapiamba, sont handicapants et empêcheront tout progrès de taille.

Parlant de 100 jours du Gouvernement, Me Georges Kapiamba ce gouvernement continue d’investir majoritairement en ville alors que 80% des populations sont ruraux et péri urbains. Cette population, dit-il, croupit dans la misère la plus dure.

«Le développement commence à la base mais le gouvernement préfère des actions visibles en ville. Il a manqué d’engager le débat national sur les nouvelles ruralités capables de transformer le pays intensément et rapidement. Cette approche mettra les citoyens à égale distance de l’État et des services publics.

Christian Okende

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