Félix Tshisekedi sur l’insécurité : « la paix dans la partie Est doit demeurer un des objectifs sacro-saint »

Dans son discours à la Nation en marge du 61ème anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a exprimé une fois de plus, sur le plan sécuritaire, sa ferme volonté d’instaurer la paix sur toute l’étendue du territoire national et particulièrement dans la partie Est du pays.

De ce fait, il a fait savoir que « la paix dans la partie Est de notre pays, doit demeurer un des nos objectifs sacro-saint. Sa concrétisation progressive nous amènera inexorablement vers la construction d’un véritable État de Droit reposant sur une administration efficace, capable de mieux gérer et de mieux défendre nos frontières ainsi que d’exercer l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire national ».

C’est dans cette optique, dit-il, qu’il a proclamé, en date du 03 mai dernier, l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, mesure qui du reste est, d’après lui, unanimement appréciée par les congolais qui laisse entrevoir une voie de sortie salutaire aux maux et à la gangrène qui se sont ancrées dans ces zones, au grand dam des populations congolaises. « Une véritable cohésion nationale fondée sur l’inclusion de tous », a-t-il lâché.

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A l’en croire, cette décision trouve son origine de l’impasse dans laquelle la RDC se trouve jusqu’ici, et ce, depuis plus d’une vingtaine d’années, dans l’apport d’une solution durable et la révolution définitive des cycles récurrents, si pas permanents, d’insécurité et d’instabilité rencontre dans cette partie du territoire national.

« La proclamation de l’état de siège qui a pour conséquence la substitution temporaire des autorités civiles par des autorités militaires permettra, non seulement, de traquer l’ennemi jusque dans ses derniers retranchements pour les plus irréductibles, mais également, d’obtenir la reddition des miliciens actifs au sein des groupes armés pour leur réinsertion dans la société à travers le processus de désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire pour la stabilité (DDRcs) », a-t-il conclu.

Christian Okende

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