RDC : la MONUSCO garantit de son engagement aux FARDC pour la paix à l’Est

Le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmann, a réaffirmé le mercredi 19 mai 2021 que « la mission onusienne au Congo reste engagée à soutenir de la manière la plus robuste » les FARDC contre les ADF et d’autres groupes armés en marge des opérations militaires en cours dans le cadre de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri. C’était au cours de la conférence hebdomadaire Nations-Unies ténue à Kinshasa devant la presse.

« Dans le cadre de ce soutien à l’opération des FARDC, il y a eu une coordination avec les FARDC qui ont pris en charge le bombardement d’un camp, clairement identifié, et nous, qui avions pris en charge deux autres camps qui avaient aussi clairement identifiés. », a-t-il précisé.

Interrogé sur pourquoi l’intervention de la MONUSCO intervient maintenant dans le bombardement des camps des ADF après tout ce temps, Mathias Gillman a indiqué : « Je ne pense pas qu’on ne l’a fait depuis longtemps. Il est vrai que le bombardement des camps des ADF, c’est quelque chose qui n’était plus arrivé depuis longtemps. C’est parce que, ce sont des opérations qui prennent énormément de temps, qui nécessitent une planification extrêmement coordonnée avec l’armée congolaise ».

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L’autre intervenant à cette conférence était le coordonnateur humanitaire de l’ONU en RDC, McLacklan-Karr. Prenant la parole comme l’invité spécial de cette rencontre avec la presse, le coordonnateur humanitaire de l’ONU, répondant à la question de l’insécurité alimentaire qui pèse sur le pays, fait savoir que « la récente enquête a montré que 27,3 millions de personnes sont confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, contre 19,6 millions à la fin de l’année dernière ».

Et de poursuivre : « C’est un paradoxe ! Moi, je crois que c’est un manque d’investissement dans le secteur agricole depuis des décennies qui est la cause de base de ce problème de l’insécurité alimentaire dans le pays »

McLaklan-Karr, a souligné par ailleurs que le gouvernement national et surtout les gouvernements provinciaux, avec l’appui du PAM et de la FAO, notamment, doivent disposer d’un plan d’investissement dans le secteur agricole.

Christian Kamba

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