En réaction au discours du Chef de l’État congolais de vendredi 23 octobre 2020, le Sous-secrétaire d’État américain Tibor Nagy dit que son pays espère assister à « un processus politique pacifique en RDC qui fasse des voix des Congolais une priorité ».
Et de conclure: « Le monde regarde la RDC. »
« We look forward to a peaceful political process in the DRC that puts the voices of the Congolese people front and center. The world is watching.
https://twitter.com/AsstSecStateAF/status/1319749906786037761?s=19″
Le message du Sous-secrétaire d’état américain aux Affaires africaines a été relayé en français et en lingala par l’ambassade des USA en RDC sur son compte tweeter.
« Nous espérons assister à un processus politique pacifique en RDC qui fasse des voix des Congolais une priorité. Le monde regarde la RDC. »
« Tozali kolikya komona politiki ya RDC etambola na Kimya mpe ekamata masenga ya bana Congo na motuya mpenza. Mokili mobimba ezali kotala RDC.
https://twitter.com/USEmbKinshasa/status/1319751083498012672?s=19″
Dans son message à la nation, Félix Tshisekedi a décidé de « consulter les leaders politiques et sociaux pour créer une union sacrée de la Nation »
» J’ai décidé d’entamer, dès la semaine prochaine, une série de contacts visant à consulter les leaders politiques et sociaux les plus représentatifs, afin de recueillir leurs opinions à l’effet de créer une union sacrée de la Nation…, » a déclaré le président de la République dans son message à la nation, vendredi 23 octobre 2020 à la RTNC.
Il a expliqué que « ces consultations visent la refondation de l’action gouvernementale autour des principes de participation à la gestion du pays ».
« À l’issue de celles-ci, je reviendrai vers vous dans une nouvelle adresse pour vous faire part de mes décisions qui n’exclueront aucun cas de figure, » a promis Félix Tshisekedi.
Le président de la République a affirmé qu’il n’accordera « aucun pardon à ceux qui, dans la classe politique, s’évertueront à créer ou à entretenir des entraves au progrès, animés par une simple stratégie de survie politique ou de positionnement individuel ».
Il a « fait le constat que, deux ans après son avènement au pouvoir, les divergences persistent entre les parties signataires de l’accord et ces divergences plombent les espoirs pour le développement ».
À son avis, « aucun engagement politique ne saurait primer sur l’intérêt supérieur de la nation. »
Le message du chef de l’État est consécutif à la crise majeure au sein de la coalition FCC-CACH à la suite de la prestation de serment de 3 juges membres de la Cour constitutionnelle dont les nominations sont qualifiées d’irregulières par la plateforme de Joseph Kabila qui a boycotté la cérémonie de prestation de serment et a décidé de ne pas reconnaître ces juges.
Thierry Mfundu