RDC : plus de 21 millions des personnes sont en insécurité alimentaire élevée

Dans la période actuelle (juillet à décembre 2020), sur les 66,6 millions de personnes analysées en République démocratique du Congo, 21,8 millions (33%) sont en insécurité alimentaire élevée, classées en Phase 3 ou 4 de l’IPC (Crise ou pire). Ce chiffre comprend 5,7 millions de personnes classées dans la phase 4 de l’IPC (urgence). Pour la période projetée (janvier à juin 2021), 19,6 millions de personnes (29% de la population analysée) sont susceptibles d’être en crise (IPC Phase 3) ou pire, dont plus de 4,8 millions de personnes en situation d’urgence (IPC Phase 4), selon le Programme Alimentaire Mondiale, PAM.

Les provinces du Nord et du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Kasaï Central comptent le plus grand nombre de populations confrontées à une insécurité alimentaire élevée.

Dans la période actuelle (juillet à décembre 2020) sur les 66,6 millions de personnes analysées en République démocratique du Congo, 21,8 millions (33%) sont confrontées à des niveaux élevés d’insécurité alimentaire aiguë, classés en IPC Phase 3 ou 4 (Crise ou pire ).

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Ce chiffre comprend 5,7 millions de personnes classées dans la phase 4 de l’IPC (urgence).

Pour la période projetée (janvier à juin 2021), 19,6 millions de personnes (29% de la population analysée) sont susceptibles d’être en crise (IPC Phase 3) ou pire, dont plus de 4,8 millions de personnes en situation d’urgence (IPC Phase 4).

Les provinces du Nord et du Sud-Kivu, de l’Ituri et du Kasaï Central comptent le plus grand nombre de populations confrontées à une insécurité alimentaire élevée.

Les facteurs-clés de cette situation sont: l’insécurité et les conflits, la pandemie du Covid-19, le déclin économique et les dangers naturels.

Insécurité et Conflits

L »insécurité et les conflits armés continuent de perturber considérablement les moyens de subsistance, en particulier dans les régions de l’Ituri, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu, du Tanganyika et du Maniema. Depuis 2016, environ 6,6 millions de personnes vivent en situation de déplacement en RDC.

La pandémie du Covid-19

En mars 2020, le gouvernement congolais a déclaré l’état d’urgence, fermant toutes les frontières terrestres et aériennes, à l’exception du fret alimentaire. Un état d’urgence à l’échelle nationale a également été appliqué.

Ces mesures ont eu un impact significatif sur les prix des denrées alimentaires et les moyens de subsistance des ménages.

Déclin économique#

Une baisse continue des recettes fiscales nationales, une baisse de la demande d’exportation du secteur minier, une dépréciation de la monnaie et une baisse de la croissance du PIB ont un impact sur le pouvoir d’achat des ménages.

Dangers naturels

Au Sud-Kivu, au Tanganyika, au Haut-Lomami et au Haut-Katanga, de fortes pluies ont provoqué des inondations qui ont endommagé les cultures vivrières. Environ 500 000 personnes ont perdu la quasi-totalité de leurs réserves alimentaires.

Une prévalence élevée de maladies végétales et animales continue d’entraver l’agriculture.

Thierry Mfundu

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