Haut-Katanga : le forum national des jeunes appelle le gouvernement à s’approprier les recommandations de la société pour endiguer l’insécurité

En RDC, des recommandations de plusieurs assisses restant lettres mortes, le Forum national de la jeunesse (FNJ) insiste pour que le rapport de sécurité du premier semestre 2020, élaboré par la société civile du Haut-Katanga, soit pris en compte par le gouvernement.

Face aux crimes perpétrés çà et là, les autorités peuvent se servir des résolutions contenues dans le rapport, recommande Patrick Katengo Mafo, président de cette plateforme fédérative des jeunes, toutes tendances confondues.

Le FNJ qui se range derrière la société civile du Haut-Katanga dans la quête du remède anti-insécurité, appelle le gouvernement ainsi que tous les acteurs concernés par la sécurisation de la population à s’approprier les recommandations formulées par le cadre de concertation ces ONG à travers le groupe thématique « gouvernance sécuritaire ».,

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Co-organisateur de la présentation du rapport semestriel de sécurité de la province du Haut-Katanga, le Forum national de la jeunesse, par la voix de son président Patrick Katengo, déplore le fait que « plusieurs recommandations demeurent très souvent lettres mortes ».

« Il faudra créer un cadre de concertation pour améliorer les relations civilo-militaires et policières en synergie avec différents acteurs intervenant dans le domaine de la sécurité et et de justice pour pérenniser le travail qui a été fait. Lorsqu’on entreprend des actions sans suivi, ça ne restera que lettre morte. Cette fois, c’est important de suivre de près les recommandations et les résolutions au niveau de l’Assemblée et du gouvernement », a déclaré le président national du FNJ.

Patrick Katengo exhorte les jeunes à s’impliquer pour donner toutes les informations possibles aux services de sécurité en vue de traquer et de neutraliser toutes les personnes qui troublent la quiétude de la population.
« Nous sommes ambassadeurs de la paix et on ne peut pas parler du développement d’une entité sans qu’elle ne soit sécurisée. Lorsqu’on parle du chômage, les partenaires ne peuvent pas répondre à l’appel des autorités pour venir investir tant qu’il y aura des poches d’insécurité dans le milieu. À tous les jeunes de prendre conscience et participer à dénoncer tous les malfrats auteurs des vols, viols et tueries dans la cité», a-t-il souligné.

Le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga, en collaboration avec le Forum National de la Jeunesse, a présenté le 26 août 2020 le rapport semestriel de la situation sécuritaire.
Il ressort des chiffres avancés, plus de 4.417 cas de crimes allant du vol simple au vol à l’aide d’une arme jusqu’à l’assassinat. Au total, 4.262 ménages ont été visités par les bandits à main armée, 3.459 cas de vols à l’aide d’une arme. Plus de 96 personnes ont perdu la vie suite aux actes de banditisme.
Au chapitre des vols assortis de viols, la société civile a recensé plus de 1.009 cas dont 421 pendant les vols à main armée.

✍️ Junior Ngandu (@ngandujng) | Politico.cd

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