Plusieurs organisations de droits de l’homme, personnalités politiques et celles de la société civile lèvent leurs voix comme un seul homme pour condamner et dénoncer les actes des menaces proférés à l’encontre du Dr Denis mukwege.
Face à cette situation, le député national, Claudel Lubaya appelle le gouvernement congolais à prendre des dispositions nécessaires pour garantir la sécurité du prix Nobel congolais.
»J’appelle le Gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires pour garantir la sécurité et l’intégrité physique du docteur Denis Mukwege, victime de menaces de la part des officiels étrangers. La protection des citoyens est un devoir constitutionnel de l’Etat », a écrit Claudel Lubaya sur twitter.
En outre, il invite le gouvernement à sortir de son silence qui inquiète pour élever la condamnation nationale et mettre en garde les auteurs desdites menaces.
Depuis le 26 juillet 2020, le Dr. Denis Mukwege ainsi que des membres de sa famille sont victimes de nombreux actes d’intimidation et de menaces, y compris de menaces de mort, notamment par le biais d’appels téléphoniques anonymes et de messages haineux publiés sur Twitter.
Ces menaces font suite à la dénonciation par le Dr. Mukwege du massacre perpétré dans le village de Kipupu, dans le secteur d’Itombwe (territoire de Mwenga, province du Sud-Kivu) dans la nuit du 16 au 17 juillet 2020 et au cours duquel plus de 220 personnes auraient été tuées par des combattants de groupes armés.
Le prix Nobel congolais s’était alors exprimé sur Twitter pour dénoncer l’impunité des massacres commis en RDC depuis 1996 et avait appelé au respect des recommandations du rapport du Projet Mapping publié par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme en Août 2010. Le Dr. Mukwege a également réitéré son appel à « la création d’une juridiction spéciale pour juger les crimes au Congo »
Moïse Esapa/Direct.cd