APLTP : Validation de 39 articles de l’avant-projet de loi sur la traite des personnes en RDC ce jeudi 20 août 2020

Les participants à l’atelier de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la traite des personnes (APLTP) ont procédé, par vidéo conférence après des séances de travail, à la validation de l’avant-projet de loi, soit 39 articles, sur la traite des personnes en RDC, tenu du 18 au 20 août 2020, à l’hôtel Memling et à la concession d’Utex Africa, dans la commune de Gombe.

« Nous venons de passer ensemble 3 jours d’intenses travaux, d’intenses réflexion. Et je commence d’abord par vous remercier et vous féliciter pour la qualité du travail abattu en peu temps. Nous remercions également le gouvernement américain qui, par le truchement de son agence de coopération l’USAID et l’OIM, nous a permis d’organiser cet atelier afin d’examiner et de valider des textes de l’avant-projet de loi contre la traite des personnes en RDC », a déclaré dans son mot de clôture Cécile Rebecca Meta, Coordinatrice de l’APLTP, à partir de l’Hôtel Memling.

Et de continuer :

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« Nous avons eu des échanges houleux, c’est ce qui a fait le charme du travail. Il y a des moments où des voix se sont levées et d’autres se sont taquinés et tout ça a contribué à fournir le travail que nous venons d’abattre dans 3 jours ».

Le vice-coordonnateur de l’APLTP, Éric Kuku Kiese, à l’aile MONUSCO, a déclaré : « On n’est donc satisfait que le travail ait été examiné par d’autres personnalités qui ont apporté une intelligence raffinée sur les dispositions que nous avons projectées et nous estimons qu’en faisant la compilation et le toilettage des différents textes tels que proposés nous aurons un texte beaucoup plus solide qui rencontrerait, à mon avis, les préoccupations d’ordre constitutionnelle et légale ».

Et de spécifier :

« La particularité ce que l’avant-projet de loi relative à la traite des personnes va consacrer, incriminer de manière générale toutes les formes d’une criminalité transnationale organisée dans le cadre du Congo qu’on appelle la traite des personnes ou le trafic des êtres humains. Parce que le législateur n’a jamais légiféré là dessus ».

Les participants ont, quant eux, exprimé le souhait de voir être adopté, au niveau du Gouvernement et du Parlement, cet avant-projet loi en matière de traites des personnes, étant donné que la RDC ne dispose d’aucune disposition législative spécifique en matière de répression de ces forfaits.

Pour ce faire, la Coordinatrice Cécile Rebecca Meta Kasanda a signalé qu’une fois que cet avant-projet de loi soumis et adopté par le Parlement, « en 2020, la RDC peut espérer avoir un texte des lois à la clôture de la session de Septembre ».

Elle a également invité tous les participants de mener des plaidoyers et vulgariser ces textes. Car, ce travail contribuera à sortir RDC, de la zone de turbulence, de surveillance au niveau des Nations Unies soit du département d’État américain.

Il sied de signaler que Cécile Rebecca Meta a précisé que c’est « au nom du Chef de l’Etat qui a eu l’ingénieuse idée de créer l’APLTP » qu’elle a déclaré clos l’atelier de validation de l’avant-projet de loi contre la traite des personnes.

Cet atelier a connu la participation de certains députés et sénateurs, des représentants des différents ministères, des organisations nationales et étrangères, des services de l’État, des membres de la société civile, tous concernés par la question de la traite des personnes.

Kashama/Hervé Pedro

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