La fille de Ngoyi Kasanji demande pardon à Denise Nyakeru Tshisekedi pour des propos désobligeants

La Députée provinciale, Christelle Ngoyi Kasanji fait son mea culpa en demandant pardon à la première dame de la RDC, Denise Nyakeru Tshisekedi, à la suite de ses propos outrageants tenus lors du déguerpissement effectué dans leur domicile familial en exécution de la décision du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa Gombe, ce lundi 17 août 2020.

Dans une vidéo d’une minute parvenue ce mardi 18 août 2020 à politico.cd, la députée provinciale qui apparaît en complet dame et tenant une note entre ses mains déclare ce qui suit :

« Il m’est attribué d’avoir tenue des propos à l’endroit de la très distinguée Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi. En tant que mère et enfant, j’ai beaucoup d’estime à l’endroit de la propre mère ainsi qu’à toute les mères du monde. Je ne peux pas manquer du respect à la très distinguée Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, si quelque part mes propos auraient vexé la distinguée Première Dame pour qui, j’ai beaucoup d’estime pour preuve sur mon compte Facebook », a-t-elle déclaré dans cette vidéo.

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Et de poursuivre: « Je lui demande sincèrement pardon. L’éducation reçue de mes parents et ma foi chrétienne ne me permettent de tenir des propos désobligeants à l’endroit des parents. Chers parents, veuillez me pardonner ».

Christelle Ngoy Kasanji a, dans une vidéo, tenu des propos désobligeants contre la première dame en insultant sa beauté physique, se comparant avec elle et lui pointant du doigt dans le déguerpissement dont sa famille est victime.

Son père l’ancien Gouverneur du Kasaï Oriental et député national du front commun pour le Congo, Ngoy Kasanji avait qualifié de politique cette décision.

« On est entrain de me déguerpir présentement même sans que je sois notifié d’une décision de justice, l’acharnement sur la personne de Ngoyi Kasanji Alphonse, un règlement des comptes politiques s’effectue en toute aisance dans un État de gangstérisme directionnel, j’ai compris », avait-il écrit sur son comte tweeter.

« Il avait promis à son partenaire politique Mokia le mafieux, il a accomplit avec faste cette promesse ce jour, sans être notifié au préalable d’une décision de justice et ayant tous mes titres de propriété je viens d’assister à la loi de la force que dicte l’homme fort du moment., » avait-il ajouté.

La décision du déguerpissement a été exécuté après plusieurs correspondances des ministres Lumeya et Emile Ngoy à l’époque de Joseph Kabila.

Thierry Mfundu

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