Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Gilbert Kankonde Malamba, a appelé le gouvernement congolais à développer et à renforcer son partenariat entre le secteur de la santé et l’état-civil en vue d’assurer la continuité de l’enregistrement des naissances et des décès dans les situations d’urgence, rapporte une dépêche de l’ACP.
Cet appel a été lancé mardi à Kinshasa, en marge de la célébration de la Journée africaine consacrée à l’état-civil en RDC, commémorée le 10 août, sous le thème » Enregistrement des faits d’état-civil et statistiques de l’État : un service essentiel pour surveiller et atténuer l’impact des situations d’urgence ».
Le patron de la Territoriale a souligné que ces situations d’urgence telles que l’actuel pandémie de Covid-19, les crises d’Ebola, les déplacements causés par des catastrophes naturelles et les conflits ont laissé les personnes sans preuves de leur identité juridique et, par conséquent, les personnes touchées peuvent ne pas être en mesure d’acquérir une nationalité et elles deviennent des apatrides ( sans nationalité).
Il a poursuivi son message, en soulignant que l’article 6 de la Déclaration Universelle des droits de l’homme et plusieurs autres instruments juridiques Internationaux relatifs aux droits humanitaires stipulent que chacun a le droit à la reconnaissance de la personnalité juridique et, par conséquent, un système d’enregistrement des faits d’état-civil qui fonctionne d’une façon optimale fournit aux personnes des documents d’identité légaux, à commencer par un acte de naissance qui prouve leur statut juridique et contribue à la sauvegarde de leur droits tout au long de leur vie.
Par ailleurs, M Kankonde, cité par l’ACP, a déclaré qu’un enregistrement continu et universel de l’état-civil et la production des statistiques de l’État sont des fonctions essentielles pour le gouvernement puisqu’il permet à celui-ci de procéder à la planification des projets de développement à caractère social.
Thierry Mfundu