ICCN au chevet des victimes de pachydermes à Malemba-Nkulu

L’institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), les parcs nationaux de Kundelungu et Upemba, au chevet des familles victimes d’attaques de pachydermes, du conflit : « Hommes-éléphants », dans les localités de Kasenga-Mondwe, dans la chefferie Kayumba, territoire de Malemba-Nkulu, province du Haut-Lomami.

Dans le cadre de sa responsabilité sociétale, l’équipe locale de l’ICCN, supervisée par la société civile et l’autorité coutumière de la chefferie Kayumba, a identifiée 17 familles victimes de la transhumance d’éléphants dans le village de Kasenga-Mondwe.

La plupart des bénéficiaires assistés par l’ICCN ont, soit été victime « d’un proche décédé » ou bien de la « destruction d’un champ », a indiqué à POLITICO.CD, l’un des membres de l’équipe de l’ICCN, lors de l’identification minutieuse des familles victimes de pachydermes avant l’assistance humanitaire.

Publicité

Et de préciser que : « depuis 2005, nous apportons notre assistance à plusieurs familles riveraines du parc victimes des pachydermes dans les parcs de Kundelungu-Upemba. »

Le chef du groupement Kasenga-Mondue, localités où plusieurs familles assistées n’ont pas caché d’exprimer la joie pour ce geste généreuse de l’ICCN, connaissant que l’assistance aux accidentées n’arrive pas ponctuellement, « c’est un sentiment de joie après plusieurs mois attentes. Ceci nous rassure sur la bonne fois de l’ICCN », une façon de louer la politique mise en place, dans son approche du bon voisinage avec la communauté riveraine du parc, par le directeur provincial de l’ICCN, Robert Muir.

Et pour le directeur provincial de l’ICCN, Robert Muir, qui reconnaît les attaques répétées d’éléphants aux villages environnants les parcs, dont l’ICCN tient à protéger les parcs avec son écosystème et de préserver la situation de la population riveraine, « cette aide humanitaire pour nous, c’est une manière de communier avec les victimes ».

L’étape de Mabwe…un porte-parole désigné…

Par ailleurs, à l’extrême sud-est du lac Upemba, précisément au village Mabwe, le directeur provincial de l’ICCN accompagné du chef Petro Kyayo et quelques notabilités, se sont entretenu avec la communauté locale, victime des dégâts causés par les attaques de pachydermes.

Là-bas, la communauté locale a désigné le directeur provincial, comme leur porte-parole auprès des autorités congolaises. Robert Muir les a rassurée d’être leur interlocuteur à qui de droit, pour que les mesure préventives soient prises, et les rassurer d’apporter fidèlement leurs doléances sous forme d’un cahier de charge.

Rappelons qu’au village Mabwe, la phase d’identification physique des familles victimes du conflit « Hommes-Eléphants », a déjà démarrée. Elle est facilitée par les autorités coutumières sous la supervision de la société civile locale, pour assurer la transparence dans l’assistance humanitaire qu’apporte l’ICCN avec ses partenaires de l’Union Européenne et l’Union internationale pour la conservation de la nature, pour favoriser un climat convive entre l’institut et la communauté locale.

Il sied de noter que, les familles des victimes se sont senties consolées. La confiance a été une fois encore renouvelée et la collaboration consolidée entre l’ICCN et la communauté riveraine du complexe touristique Upemba-Kundelungu.

Telles sont les retombées positives de la mission humanitaire menée par le directeur provincial de l’ICCN Grand Katanga dans la partie d’extrême Est du parc, l’un de plus grands sites au monde à protéger.

Adrien Ambanengo

Recevez l'actualité directement dans votre email

En appuyant sur le bouton S'abonner, vous confirmez que vous avez lu et accepté notre Politique de confidentialité et notre Conditions d'utilisation
Publicité

En savoir plus sur Politico.cd

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading