Une réponse coordonnée et renforcée contre la déstabilisation des finances publiques, afin de prévenir une crise de la dette potentiellement dévastatrice et de remédier aux ravages économiques et financiers causés par la pandémie de la Covid-19, a été prévu par le ministère du Plan.
Selon une dépêche de l’ACP, cette résolution ressort d’une étude faite par ledit ministère pour planifier la reprise économique après la pandémie, présentée dans son rapport sur « l’impact sanitaire et socioéconomique de la Covid-19 en RDC ».
Selon le rapport, il s’agit de réfléchir minutieusement à la prochaine phase du redressement et au rôle d’une action publique forte pour stimuler la demande et assurer des revenus de remplacements, ainsi que de promouvoir de nouveaux investissements. Cet effet permettra de renforcer la prospérité et la résilience tout en soutenant le potentiel de croissance à long terme et la trajectoire de développement durable.
Quant au soutien à la stabilité macroéconomique et à la relance économique, pendant et après cette crise pandémique, le document indique que malgré la situation économique de la République démocratique du Congo (RDC) qui fragilise le pays en raison notamment de la faible diversification de son tissu productif, le ministère du Plan, propose à cet axe, un ensemble de mesures budgétaires, monétaires et financières, de soutien aux secteurs productifs et aux infrastructures structurantes et industrialisantes.
Le même document ajoute que les principaux défis à relever sont entre autres, la mobilisation des ressources budgétaires et financières supplémentaires ; la protection de l’ensemble du tissu économique ; l’encadrement des secteurs productifs et la promotion des infrastructures structurantes et industrialisantes ainsi que la protection des emplois, surtout dans l’économie informelle qui contribue à plus de 70% des emplois créés par l’économie nationale.
Thierry Mfundu