Mike Pompeo à propos de la condamnation de Vital Kamerhe : « Personne, peu importe son rang, est au-dessus de la loi »

Les États-Unis d’Amérique se félicite de la condamnation de Vital Kamerhe et consorts pour « détournement des deniers publics » dans le cadre du procès de 100 jours.

« Félicitations à la République démocratique du Congo. Dans une décision sans précédent, le chef de cabinet du Président Tshisekedi a été reconnu coupable de corruption. », a dit le Secrétaire d’État américain Mike Pompeo.

C’était au cours d’un briefing avec la presse le mercredi 01 juillet 2020.

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Pour le Secrétaire d’État américain, « c’est un pas dans la bonne direction », quant à l’instauration d’un État de droit au Congo-Kinshasa. « 

Et d’ajouter: « Personne, même haut placé, ne devrait être au-dessus des lois ».

Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics, corruption et blanchiment des capitaux dans le procès sur le programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat, avec Samih Jammal et Ndoole Jeannot Muhima.

Ces partisans estiment qu’il s’agit d’un procès politique et continuent à croire à l’innocence de leader.

Thierry Mfundu

1 comments
  1. Le ciel n’a jamais épargné l’apôtre Paul de ses maux, Joseph Kabila vivra les conséquences de tous ses actes téméraires
    ‘’Qui tue par l’épée mourra par l’épée’’ se veut un principe naturel qui sous-tend la nature humaine. L’histoire en illustre à merveille l’efficacité à travers le comportement sadique de Saul. Cet assaillant, à moitié juif et romain, s’était une fois adonné à la persécution des disciples de Jésus-Christ. Fort heureusement, il finit par se convertir au Christianisme dont il contribua largement à l’expansion. Nonobstant son apport positif, le ciel n’a jamais épargné l’apôtre Paul de ses maux. En effet, il a subit le même sort que les victimes de ses actes odieux, matérialisant ainsi l’adage romain, ‘’Dura Lex Sed Dura’’, la loi est dure cependant elle démure loi.
    La réplicabilité de cette vérité d’évidence résonne dans l’histoire politique de la RDC. D’aucuns se souviendraient que les complices dans l’assassinat de Patrice Emery Lumumba se sont exposés à tour de rôle au même châtiment. Moise Tshombe, l’homme fort du Katanga est mort en détention en Algérie de suite d’une crise cardiaque alors qu’il était arrêté par l’administration Boumediene qui le soupçonnait d’avoir joué un rôle capitale dans le meurtre de l’ancien premier ministre de la RDC. Quant à Joseph Kasavubu, c’est dans son village à Boma qu’il a rendu l’âme dans des conditions sinistres après le renversement de son régime par Joseph Mobutu. Apres trois décennies de règne, ce dernier fut abandonné dans les poubelles de l’histoire et alla finir ses jours au royaume du Maroc suite à la décadence de son régime en 1997. Laurent-Désiré Kabila qui, en toute témérité, renversa Joseph Mobutu avec l’aide de l’armée rwandaise qui causa la mort de presque douze millions des Congolais se tira d’affaire en payant une lourde tribu, notamment son assassinat par les mêmes personnes qu’il avait parrainées. C’est autant dire que le monde n’est que le propre de Dieu qui en détient les rennes. Toute prétention humaine d’en assumer le contrôle est absurde. C’est dans cette monstruosité que s’insurge l’amateurisme du jeune politicien rwandais Joseph Kabila. Si celui-ci a fini par se rendre sage au crépuscule de son règne en cédant pacifiquement le pouvoir à Felix Tshisekedi, jadis son ennemi farouche, dans des conditions nébuleuses, son passé reste à désirer.
    En voulant emboiter le pas à ses prédécesseurs, principalement, Joseph Mobutu et Paul Kagame qui ont abattu à bout portant les innocents congolais sans toutefois avoir des comptes à rendre, Joseph Kabila s’est fourré le doigt dans la prunelle de son œil. En fait, l’imitation d’un agresseur loin de raffermir l’imitateur l’affaiblit bien au contraire. C’est dans cette perspective que Joseph Kabila, une fois l’enfant chéri des Occidentaux, s’est trouvé reléguer à l’arrière-plan par les mêmes impérialistes qui l’ont propulsé au pouvoir. Auteur de plusieurs assassinats en RDC et catalyseurs des viols dans ce pays connu comme la capitale mondiale des viols, Joseph Kabila s’est enrichi sur le dos du pauvre congolais en pillant les deniers publics.
    Si le monde peut excuser Joseph Kabila pour avoir abattu des millions des congolais à l’instar de ses devanciers, les Américains et les Européens digèrent mal la mort de Michael Sharp et celle de la suédoise, Zaida Catalana, deux travailleurs humanitaires dont la mort résulte de la complicité explicite de Joseph Kabila. Réitérant les propos du Secrétaire général de l’ONU, Antoine Gouteress, ‘’ Je remets le dossier Michael et Zaida Catalana entre les mains des Etats-Unis d’Amérique pour qu’ils en soldent le compte avec Kinshasa’’. En toute sincérité, Joseph Kabila se trouve entre l’enclume de la misère et le marteau de la mort. En pleine chute libre, la Cour Pénale Internationale l’attire vers son centre. La grande question que le monde se pose est celle de savoir la manière dont il va s’opposer à cette pesanteur.

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