RDC: Les députés nationaux du CACH constatent « la mauvaise foi du partenaire FCC » et réitèrent « leur soutien indéfectible » à Félix Tshisekedi

Dans une déclaration faite à Kinshasa ce lundi 28 juin 2020, le Groupe parlementaire cap pour le changement dit avoir suivi de près l’actualité politique de notre pays dominée essentiellement par l’interpellation du Vice-Premier Ministre, Ministre de la justice et garde des sceaux par le Procureur Général près la cour de cassation en date du 27 juin 2020(1), du communiqué consécutif au 1er ministre Ilunkamba(2), des propositions des lois Minaku et Sakata(3), de la désignation du Président du bureau de la CENI(4), de l’évaluation de la coalition FCC-CACH (5) et du procès de 100 jours(6).

« Notre groupe parlementaire voudrait par la présente déclaration réagir et présenter sa position sur ces questions qui déchirent la classe politique actuellement., » lit on dans cette déclaration.

Voici les 6 points sur lesquels ce groupe parlementaire a réagi:

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  1. En ce qui concerne l’interpellation du VPM TUNDA Il nous revient par la voie des ondes que le VPM de la justice a connu le samedi 27 juin de l’année en cours, une interpellation par le parquet général près la cour de cassation au motif pris de ce qu’il aurait transmis à l’assemblée nationale les observations sur les propositions des lois Minaku et sakata non validées par le gouvernement.

Par cette forfaiture le VPM prénommé aurai commis un acte frauduleux pour lequel il devrait répondre pénalement et politiquement. En vertu des dispositions constitutionnelles, légales et réglementaires, u Premier Ministre, Ministre de la justice soit-il n’est pas au dessus de la loi. Dès lors qu’il lui est reproché des faits graves jugés flagrants par le procureur général près la cour de cassation, son arrestation ne peut faire l’objet d’aucun débat politique ou partisan.

  1. Du communiqué du 1er Ministre ILUNGA ILUNKAMBA C’est avec beaucoup de regret et d’amertume que nous avons suivi par la voie des ondes et des réseaux sociaux la lecture du communiqué attribué au Premier Ministre Sylvestre llunga Ilunkamba dans lequel il a fustigé honteusement l’arrestation du Vice Premier Ministre, ministre de la justice avec un ton comminatoire et menaçant à l’égard du Président de la République, Chef de l’État ;
    Nous relevons que le premier ministre n’a pas le droit de convoquer le conseil des ministres même restreint et le présider sans obtenir délégation préalable du Président de la République, Chef de l’État, (Art. 79 de la constitution) ni échanger et donner des injonctions au Président de la République et Chef de l’État par un communiqué.
  2. Des propositions des lois Minaku et Sakata Notre Groupe parlementaire réaffirme sa position de rejet des trois propositions des lois des collègues Sakata et Minaku pour la simple et bonne raison qu’elles violent la constitution en ses articles 82, 149, 152, 219 et 220 et demeure inopportune dans la mesure où elles n’ont pas vocation à régler un problème réel de la société mais au contraire elles viennent assener l’indépendance du pouvoir judiciaire et freiner l’élan du processus de consolidation d’un Etat de droit.
  3. De la désignation du Président du bureau de la BENI Notre Groupe parlementaire a appris toujours par la voie des ondes de la désignation du candidat Président de la CENI sur demande de la Présidente de l’assemblée nationale. Le groupe parlementaire CACH fustige cette désignation irrégulière, partielle et partiale et exige l’examen préalable et sans complaisance du rapport des activités de la CENI et même l’évaluation du processus électoral tout entier et l’intégration des ajustements structurels nécessaires. Ce n’est qu’après ces préalables que la désignation de tous les membres du bureau devra se faire au même moment et conformément à la loi.
  4. De l’évaluation de la coalition FCC-CACH, Apres une année et demie de congestion du pouvoir, dans le cadre de la coalition FCC et CACH, il y a lieu de constater la mauvaise foi du partenaire FCC qui fait tout ce qui est à son pouvoir pour mettre les bâtons dans les roues afin d’empêcher le Président de la République; chef de l’état de réaliser son programme de gouvernance politique.

Les réformes institutionnelles sont initiées sans concertation ni information préalables, sans respect ni considération mutuelle.

  1. Du procès de 100 jours, Il est curieux d’entendre du secrétaire permanent du PPRD, que le procès de 100 jours était l’oeuvre du FCC.

Par ses propos, nous serons tentés de croire que la condamnation du DIRCAB, allié du président de la république, chef de l’Etat serait un complot monté par le FCC.

Eu égard à ce qui précède, le groupe parlementaire CACH réitère son soutien indéfectible au Président de la République, Chef de l’Etat et lui rassure son accompagnement en vue de la matérialisation de ses promesses contenues dans son programme « le peuple d’abord  » dont la clé magique est la restauration d’un véritable État de droit.

Thierry Mfundu

1 comments
  1. Merci messieurs les Honorables, enfin vous commencez à vous réveiller. Il faut rendre coup sur coup aux entourloupes du fcc qui fait tout pour capoter les actions du Président. Bien sûr que oui l’affaire Kamerhe est un coup du fcc qui voulait prendre le Président aux mots tout en cherchant à lui enlèver une pièce maîtresse de son pouvoir car il n’ya pas mieux que Kamerhe pour connaître le système PPRD et Kabila. Dans le même ordre d’idées, Kabund a été injecté du parlement toujours pour chercher à affaiblir le président. Les propositions de lois de Minaku et compères sont dans la droite ligne pour les mêmes causes. J’espère qu’en appel Kamerhe sera blanchi car pendant tout ce procès aucune pièce n’a été produite montrant sa culpabilité.

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