Suppression en vue de 555 postes à la Monusco : Leïla Zerrougui accusée de préfèrer renvoyer les nationaux et garder les étrangers

Dans le cadre de la réduction du personnel de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo (Monusco), la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, Leïla Zerrougui préfère chasser les congolais et garder les étrangers. Une information confirmée par le site d’information scooprdc.net

Au Total, 555 postes nationaux doivent être supprimés vu le budget réduit de la mission onusienne en RDC et pourtant considérée comme la plus grande au monde forte de ses 19000 hommes. C’est dans ce cadre, selon le confrère, que le syndicat des agents nationaux de la Monusco ont signé une pétition le mardi dernier qu’ils ont adressé au secrétaire général de la l’ONU, Antonio Guterres. ces derniers désavouent Leïla Zerrougui et réclament, ni plus ni moins, sa démission et son départ immédiat de la RDC. Le syndicat des agents nationaux accuse la cheffe de la Monusco d’abus d’autorité, de harcèlement et de discrimination envers le personnel national de la mission. « Elle est également accusée d’avoir violée intentionnellement la résolution 2463 du Conseil de sécurité, l’obligeant entre autre à maintenir tous les effectifs ainsi que le bureau de la Monusco, jusqu’à la présentation de la revue stratégique attendue au mois d’octobre 2019 au Conseil de sécurité », déclarent le syndicat des agents nationaux.

Déjà, poursuit notre source, sans raison, déjà le 07 mars dernier, alors que le Conseil de sécurité ne s’était pas encore réuni pour décider de l’avenir de la mission, l’Algérienne annonçait déjà au personnel la suppression de 555 postes nationaux sur les 2252, soit 25% des postes dédiés aux congolais. Pendant ce temps, la représentante affirme le replacement des expatriés à de nouveaux postes, frais d’installation compris. Contacté à cet effet, un diplomate a affirmé que des cas où le budget la mission est réduite, on remplace les étrangers par des nationaux car ces derniers sont moins coûteux que les étrangers.

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« Lorsqu’une mission ferme, ces sont les postes des internationaux qui sont les premiers à être remplacés pour des raisons budgétaires. Faire disparaître plus de 550 postes des nationaux à tous les niveaux est une inversion, puisque lorsqu’une mission tend vers sa fermeture, on nationalise les postes. Donc on doit se retrouver avec des nationaux dans les organes des décisions avec des tâches de supervision sur du personnel international et volontaires. Ce qui n’est pas répandu actuellement. Peu de nationaux ont ces postes, les internationaux occupent encore trop de postes de décisions dans toutes les branches de la mission“, avait-il affirmé.

Le syndicat des agents nationaux parlent déjà de l’acharnement de Leïla Zerrougui sur le personnel congolais de la Monusco. Et appelle à l’implication personnelle du Chef de l’État pour résoudre cette crise en vue au sein de la Monusco.

*Liévin LUZOLO*

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