La Belgique reconnaît finalement l’élection de Félix Tshisekedi après avoir farouchement soutenu l’opposant Martin Fayulu. Didier Reynders, le chef de la diplomatie de l’ancienne puissance coloniale, espère cependant que le nouveau président congolais incarne le changement.
« J’espère qu’on va surtout voir le pays changer de gouvernance, puisque c’est un pays qui dispose de moyens extraordinaires, de ressources très importantes alors que l’essentiel de sa population reste très pauvre », a-t-il dit la RTBF-radio et à l’AFP.
Au Conseil de sécurité, dont la Belgique est devenue le 1er janvier membre non permanent pour deux ans, le ministre belge des Affaire étrangères souligne qu’il « il va falloir continuer à suivre ce dossier, voir si un réel changement est possible ».
Selon lui, la « réorientation politique » espérée par la Belgique devrait se traduire aussi par une ouverture de « l’espace public » et le retour au pays d’exilés. Un « changement de gouvernance » devrait permettre à « ce pays qui dispose de moyens fabuleux » d’en « faire bénéficier, par une bonne redistribution, l’essentiel de la population et donc la sortir de la pauvreté », a-t-il enfin précisé.