Agissant au nom des familles des militants du mouvement citoyen Filimbi arrêtés il y a 162 jours, Me Jacquemin Shabani déplore les conditions de détention inhumaines dans lesquelles ces activistes pro-democratie , Carbone Beni, Bopomi , Kabeya et Kalonji sont incarcérés.
« À ce jour, il ne leur a jamais été communiqué ce qui peut justifier à leur endroit cette privations de liberté et ces traitements inhumains .Ainsi, ils réclament de l’agence Nationale des Renseignements qui les détient leur relaxation car se sachant innocents ou par défaut d’être entendu par un magistrat compétent » se plaint Me Shabani au cours d’un point de presse à Kinshasa.
L’avocat, également cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), regrette de voir que l’état de santé de carbone Beni de détériore de jour au jour avec les fortes douleurs au bas ventre et au genou droit . Quand à Palmer Kabeya et Cédric Kalonji, Me Shabani indiqué que ces activistes sont en très mauvais état de santé et n’ont jusque là fait l’objet d’aucune prise en charge sanitaire.
Pour rappel, Carbone Beni, Mino Bompomi, Cédric Kalonji, Grâce Tshunza et Palmer Kabeya , militants prodemocratie de Filimbi ont été arrêtés par les agents des services spéciaux le 23 décembre 2017 pendant qu’ils sensibilisaient la population en vue de la marche Pacifique du 31 décembre 2017 , organisée par le comité Laïc de coordination(Clc) pour exiger la mise en application intégrale de l’accord du 31 décembre 2016 dans son volet decrispation politique.
Kerima