Un concert d’avertisseurs a immédiatement salué mardi à Harare l’annonce de la démission du président Robert Mugabe, au terme de trente-sept ans au pouvoir marqués par des violations des droits de l’Homme et une terrible crise économique.
«Nous sommes tout simplement tellement heureux. Enfin les choses changent», a lancé à l’AFP Togo Ndhlalambi, coiffeur de 32 ans. «On se réveille depuis si longtemps en attendant ce jour. Ce pays a traversé tant de périodes difficiles.»
Alors que le Parlement zimbabwéen avait ouvert une séance consacrée à l’examen d’une demande de destitution du président Mugabe, ce dernier a remis sa démission. «Moi Robert Gabriel Mugabe remets formellement ma démission de président de la République du Zimbabwe avec effet immédiat», a déclaré le président de l’Assemblée nationale Jacob Mudenda, en lisant, sous les applaudissements, la lettre de démission du chef de l’Etat.
Now that’s what you call a celebration. Historic scenes in Zimbabwe. pic.twitter.com/GpgU8EA9wM
— James Masters (@Masters_JamesD) November 21, 2017
Des jeunes, essentiellement, ont envahi les rues du centre-ville de Harare, capitale du Zimbabwe pour célébrer la démission du vieux dictateur Robert Mugabe ce mardi, après 37 ans de pouvoir. Des dizaines d’entre eux célébraient notamment sur les toits de véhicules, à coup de klaxons, alors que d’autres, munis de pancartes, chantaient en la gloire de l’armée.