Selon l’intéressé, un de ses jeunes frères, qui habite avec lui, a été attaqué et brièvement enlevé par un groupe de cinq personnes non autrement identifiées, mercredi 18 octobre devant la résidence du député à Kinshasa. Les agresseurs ont alors manifesté leur joie après ce kidnapping, en disant « Toussaint Alonga pourra enfin se taire !», dit-il à Radio Okapi.
« Il s’agit d’un groupe de gens zélés. Je profite, devant votre micro, pour dénoncer devant l’opinion nationale et internationale. Ma vie est visée parce que j’ai initié une pétition. Mon frère a été enlevé. N’eût été les embouteillages, je ne sais pas quel sort lui serait réservé ! Nous pensons que, si la RDC a opté pour la démocratie, comportons-nous en conséquence« , dénonce-t-il à la radio onusienne.
Tout a commencé le vendredi dernier lors d’une plénière à l’Assemblée nationale à Kinshasa. Après l’affaire passeport, avec le vice-Premier ministre et ministre des Affaires Léonard She Okitundu, l’Assemblée nationale s’est penchée sur les motions de défiance contre le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Ramazany Shadary et le ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde de sceaux, Alexis Thambwe Muamba.
Malheureusement, alors que la motion de défiance contre le ministre de l’Intérieur venait d’être lue, une motion d’ordre ou incidentielle, initiée par le député de la majorité Zacharie Bababaswe, a demandé la non tenue du débat. Ainsi, à en croire le député Bababwe, il y aurait des irrégularités dont « l’illisibilité du nom » de l’un des signataires qui ne serait même « pas un député ».
En colère, les députés de l’opposition ont décidé de quitter la salle de plénières, accusant le président de l’Assemblée, le député Aubin Minaku, Secrétaire général de la Majorité Présidentielle de chercher à « sauver les deux ministres issus de sa famille politique.
Dans la foulée, le député Toussaint Alonga a menacé d’initier une pétition contre le speaker de la Chambre basse. « Nous faisons opposition teintée d’une civilisation, nous respectons les dirigeants de ce Congo, mais nous parlons principes, nous parlons droit, nous parlons sciences, nous parlons règlement intérieur, nous parlons Constitution« , ajoute le député Toussaint Alonga.
N’importe quoi. Ce n’est pas en faisant ce genre de théâtre qu’on deviendra populaire ou homme d’état.
Tous ceux qui sont victimes d’insécurité dans cette ville, leurs frères ont déposé des motions contre les autorité de ce pays?
Et cette fameuse motion, qui ne sait pas que compte tenu de la minorité des députés de l’opposition à l’Assemblée Nationale,elle ne passera pas? Alonga le sait bien mais veut faire parler de lui. C’est irréfléchi
le règlement intérieur de l’assemblée nationale dont il est membre lui donne ces instruments alors pourquoi s’en priverait-il ? Qu’il soit minoritaire ou pas.