« La Monusco fermera ses portes lorsque le conseil de sécurité de l’ONU estimera que son mandat a été accompli »

La Monusco dit ne pas avoir l’intention de rester définitivement en République démocratique du Congo mais plutôt entrain « d’accompagner le peuple congolais sur la voie de la paix, la stabilité et le développement ».

Florence Marshall porte parole intérimaire de la mission onusienne en RDC l’a déclaré ce mercredi au cours de la conférence de presse hebdomadaire à Kinshasa.

Elle soutient que la décision du retrait des troupes de la Monusco appartient au conseil de sécurité de l’ONU après avoir évalué l’application du mandat de la mission.

« Le mandat de la mission est de contribuer à accompagner le peuple congolais sur la voie de la paix, de la stabilité et du développement. Une fois que le Conseil de sécurité estimera que ce mandat a été accompli, il se prononcera pour le départ de la mission » a-t-elle déclaré.

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Il s’agissait pour elle, d’une réponse aux questions de journalistes sur la réaction de la Monusco aux propos du président de la république Congolais à la 72e assemblée générale des nations unies où Joseph Kabila a demandé à la mission de l’ONU à envisager son retrait progressif.

2 comments
  1. Mme florence, le plan « Marshall » du conseil de sécurité pour la RDC est celui de protéger l’exploitation et l’exportation des minerais par les multinationales américaines. Et le Conseille de sécurité décidera du départ de ce protecteur ( monusco) de la RDC. le fameux conseil de sécurité décidera du retrait du protecteur (monusco) de la RDC, lorsqu’il sera satisfait du travail fait par celle-ci.
    franchement si la mission était celle d’accompagner le peuple sur la voie de la paix, vingt ans nous semblent exorbitants.

  2. l’Accord de Lusaka signé en 2000 avait confié à la Monuc (devenue Monusco) la charge de maintien de la paix, mais surtout de rétablissement de la paix passant par l’obligation de «traquer et désarmer les groupes armés», d’«identifier les auteurs des massacres, les auteurs des crimes contre l’humanité et les autres criminels de guerre», de «traduire les génocidaires devant le Tribunal International Pénal», de procéder au «rapatriement» des forces rebelles ougandaises, rwandaises et burundaises et d’«élaborer toutes les mesures (persuasives ou coercitives) jugées appropriées pour atteindre les objectifs de désarmement, de rassemblement, de rapatriement et de réintégration dans la société des membres des groupes armés», selon son chapitre 8.

    17 ans après son déploiement, la Monusco n’a jamais réussi à traquer ou à désarmer un seul des groupes armés étrangers cités dans le chapitre 9 de cet accord, à savoir les ex-Far, les milices Interahamwe, l’Adf, le Lra, l’Unrf II, le Funa, le Fdd, le Wnbf, le Nalu et même l’Unita.

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