Selon l’Agence France Presse (AFP), qui cite le chef de la Police du Nord-Kivu, l’attaque d’un shop Airtelmoney (bureau de transfert de fonds de la société de téléphonie cellulaire Airtel, NDLR) a fait six morts dont un policier.
Dans les échanges de coups de feu nourris entendus en fin de journée dans la ville, les policiers de faction « ont tué quatre bandits« . Un policier et le préposé au bureau ont également trouvé la mort, explique le général Vital Awashango, assurant que le calme était revenu, après un vent de panique qui s’était emparé de la capitale du Nord-Kivu, dans l’Est de la République démocratique du Congo.
La multiplication des incidents isolés et les foyers de tensions actuels dans plusieurs régions de la RDC rappellent une vague de violences qui avaient éclaté simultanément dans l’est, dans le centre et dans le sud-est vers la fin de l’année 2016, coïncidant avec l’arrivée à son terme du mandat du président congolais Joseph Kabila qui a échu le 20 décembre.
En février, les évêques catholiques disaient redouter « une planification » de ces violences « en vue de retarder ou d’empêcher la tenue des élections » d’ici à la fin de l’année 2017, conformément à l’accord de partage du pouvoir signé le 31 décembre par la majorité et l’opposition en vue de sortir de la crise née du maintien de M. Kabila au-delà de la fin de son mandat.
Avec AFP.