L’OIF se réjouit de la « confirmation des capacités de gestion et techniques de la CENI qui prend avantage de l’indéniable engouement populaire que suscitent les opérations en cours », dit ce rapport présenté lundi à Kinshasa.
L’organisation des francophones a, à cette occasion, félicité la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui a dépassé le cap des 23 millions d’enrôlés, « en dépit des nombreux défis auxquels la Centrale électorale est confrontée »
A propos des défis justement, le rapport synthèse de l »OIF cite notamment l’existence des zones insécurisées qui ont conduit à la disparition tragique de certains agents électoraux, les blocages politiques dus essentiellement aux controverses et au retard dans la mise en place du Gouvernement et du CNSA qui n’ est pas encore en place alors que c’est l’organe de tutelle selon l’accord du 31 décembre. L’incertitude budgétaire et la difficulté supplémentaire consistant en l’obligation d’organiser trois scrutins différents en un seul jour dans un pays immense…
L’OIF a formulé des recommandations
Ainsi, aux autorités nationales, il a été principalement demandé la disponibilisation des moyens nécessaires de manière rapide, de rétablir la sécurité sur toute l’étendue du territoire national et le vote rapide de toutes les lois liées au processus électoral.
A la CENI, le rapport demande de Communiquer abondamment sur le calendrier électoral, de mettre à niveau la population cible sur tous les détails du processus et de trouver des solutions techniques pour une meilleure sécurisation, une centralisation et une bonne conservation des données.
A la société civile enfin l’OIF demande de s’ impliquer totalement dans la sensibilisation, de multiplier les observateurs électoraux et de service d’intermédiaire entre la CENI et la population.