CNSA: « l’accord n’a jamais donné ce pouvoir à Kabila », estime Jean-Claude Vuemba

Alors que le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’opposition signataire de  l’accord de la cité de l’UA et le Rassemblement de Joseph Olenghankoy sont déjà entrés en course pour la présidence du CNSA, le Rassemblement de Félix Tshisekedi se dit « non concerné. »

Le président Joseph Kabila a écrit aux différentes parties prenantes de l’accord du 31 décembre, leur demandant de lui fournir leurs listes des candidats au CNSA. Au Rassemblement dirigé par Félix Tshisekedi, on refuse de prendre part au processus initié par le Chef de l’Etat, exigeant l’application de l’accord du 31 décemnbre.

« Le Rassemblement s’est déjà départi de ce que Monsieur kabila est en train de chercher à faire« , a rétorqué le député congolais Jean-Claude Vuemba, proche de Félix Tshisekedi. Pour lui, le fait que le président Joseph Kabila exige qu’on lui envoie les listes des membres de cette institution viole l’arrangement particulier de l’accord signé entre le Pouvoir et l’Opposition.

« L’accord du 31 décembre, qui a permis à monsieur Kabila de rester au pouvoir jusqu’à decembre 2017, ne lui avait jamais donner tout ce pouvoir. D’après l’accord et l’arrangement particulier, ce poste [du président du CNSA] revient au président du Conseil des sages Rassemblement, Monsieur Pierre Lumbi, indisque-t-il.

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Il estime que c’est Félix Tshisekedi qui devrait envoyer le nom du président du CNSA et « monsieur Kabila devrait juste prendre acte« . Pout lui, comme « l’arrangement particulier, lu et signé au Palais du peuple, devant les parties prenantes qui sont messieurs Kengo et Minaku, a été falsifié« , tout devient au goût du pouvoir.

9 comments
  1. vraiment une regime degoutente les peuple avomir kabila est le PPRD avec la MP, regime des voleur tous seront arrete un jour est le envoiye au prison cette bande des mafia

  2. c est triste comportement pour kabila,pprd et mp bande de voleurs kengo et minaku y compris kabila vous avait aucuns compétences d engagé le pays sur cette tristesse voie,les mals que vous faits au peuple actuellement demains .ça vas vous rattrapé vous finirait en prison est pendu ,la révolution populaire s,occuperait de vous,tous connu du peuple congolais ce qui aurait à fuir vos trombes sera en dehors du pays l injustices sociales doit vous faites les ennemis du peuple congolais zaïrois

  3. l’Accord du 31 décembre est un accord politique qui entré en vigueur qu’à la date de sa signature. Celui du 18 n’a fait qu’aller dans le sens des articles 69 et 70 de la Constitution. Na mobimba na yango, sans en retrancher même un iota.
    On perd le temps inutilement avec les débats à dormer debout à la télévision sur la légalité et la légitimité. Eza makambu ya kala, idéologie ya kolalela maki. Il faut plutôt ramener ce debat à la conférence nationale souveraine en 1991. C’est l’histoire politique de notre pays, nous devons l’assumer. Boloki na bino bapoliticien ya soi-disant opposition eza kocontinuer kokosa ba jeunes bilenge. On sera toujours obligé de répéter une leçon mal assimilée. Neti awa Tshishi akufi toyebi bien que ekomi chacun pour soi, surtout n ba mpyaka ya boye ! Les choses se sont bloqué parce que bokanisaki ezalaki nyama na bino yakokabola, personne n’ayant gagné les élections, on fait quoi ? Ba Sango ya CENCO bakoteli makambu bakoki te, bateli les yeux. Trois mois mobimba ya kobendana. Toko continuer koboma l’heure tii wapi ? Tozela Laurent Désiré Kabila aya kopanza lisanga ?
    J’aimerai que ce soit Jean Claude qui prenne l’initiative pour remettre la machine en marche, atika makelele ya pampa. Mais awa politique ya opposition ekomi ya barelais ya ba déclarations na kati ya presse ya mindele, tokosala boni ? Une frange des Congolais ont le cerveau qui tourne au ralenti à force de croire que l’histoire du Congo s’écrit au brouillon.
    J’ai du respect pour Madame Eva Bazaiba. Elle a montré a fixé le cap sur les élections en s’opposant au schema d’un coup d’Etat sous le couvert d’un fameux régime special. Il faut être en dehors du trou pour en sortir ceux qui y sont tombés.
    Ebongaki batika makambo ya ba postes ya Kabila na Majorité na ye. Nde bazali toujours makasi. Mais tala liboke ya Kabila bango basombeli yango kwanga. Kabila azui les gros morceaux atikeli bango mikua, bamérité yango n’es-ce pas.
    Tetetete…. JC, bokobandela classe ya solo… Yebisa nainu soko Accord ya Genval ezalaki ko preparer gouvernement d’union nationale ? Omoni que eza retour ya manivelle.
    Bakotubela ! Bakweyi na motambo. bameli ndobo… Ekweyi motu ekweyi ebendee, Si bakweyi tee … Si bapalangani tee, Si batelengani tee !

    1. Pontien, tu m’as fait rire aux larmes.
      Décidément au Congo, les gens (surtout nos politiciens) me donnent l’impression de ne pas tirer les leçons du passé. Il a fallu qu’on les appâte avec des postes ministériels précaires pour qu’ils s’engouffrent les yeux fermés dans le piège leur tendu.
      Est-ce que bayebaki te que eza bitumba? Est-ce que bayebaki te que le but c’était d’organiser les élections?
      Qu’est-ce qui a fait que la machine bloque quand ond leur a exigé les trois noms? Qu’est ce qui a empêché les Tshilombo Félix de soutenir pour la primature un des leurs (que ce soit Tshibala ou Mubake) pourvu que ce soit quelqu’un qui sort des rangs de l’UDPS et soit en mésure d’appliquer un programme gouvernemental qui ne trahisse pas le but visé par le Rassemblement?
      Le pouvoir Kabiliste ne connaît que trop bien l’opposition congolaise et particulièrement le fonctionnement de l’UDPS, son intransigeance et son talon d’achille. Ils savaient que dans l’UDPS c’est le chef du parti ou rien. Et qu’en l’absence du président Etienne Tshisekedi, la tradition serait respectée: Félix Tshilombo ou rien. Et la coalition Kabiliste ne s’y était pas trompée. En exigeant 3 noms, c’était un blocage programmé. Même avec 2 noms, ça n’aurait pas marché: il n’y a pas deux Félix Tshilombo. Conséquence: 4 mois de gagné pour Joseph Kabila.
      N’eût été la dissidence de Bruno Tshibala et Olengha Nkoy, on en serait encore là. Cette politique à laquelle l’UDPS a habitué le peuple congolais est déjà révolue. Un parti qui fait du sur-place pendant des décénnies est appelé à disparaître. « Cela ne nous concerne pas » est un refrain que nous avons assez entendu. Cela ne mène nulle part. Et le monde ne s’arrête pas pour attendre que l’opposition congolaise « se sente concernée ». Celui qui ne sait pas tirer les leçons des erreurs du passé est condamné à refaire les mêmes bêtises.

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