Des massacres régulièrement attribués par les autorités aux ADF, un groupe islamiste issu de la rébellion ougandaise, sans que l’on sache précisément qui sont les auteurs et les commanditaires de ces attaques. Parmi les personnes qui ont déjà pu être arrêtées apparaissent de nombreuses nationalités. Bilan : 1 200 morts et 1 400 disparus en deux ans, selon la société civile de Beni, qui demande donc que la Cour pénale internationale se saisisse du dossier.
En réponse, le bureau du procureur de cette institution de justice internationale déclare avoir déjà reçu des « informations sur les tueries de Beni au Nord-Kivu« .
« Le bureau du procureur, avec les autorités nationales, s’enquièrent de l’état de la situation, de manière régulière, et éventuellement des actions judiciaires pourraient être prises au plan national, pour remédier à ce genre de violations », affirme Margot Tedesco interviewé le lundi 3 octobre sur Radio Okapi.