Un mois après la tenue des élections présidentielle, législatives ( nationales et provinciales) et municipales en République démocratique du Congo, le ministre de la Communication et des médias, Patrick Muyaya s’est exprimé au sujet des cas d’irrégularités et dysfonctionnements documentés par les différentes missions d’observation électorale, en l’occurrence la MOE CENCO-ECC, lors de ces scrutins combinés.
Au cours d’une interview accordée à un média français, l’actuel porte-parole du gouvernement congolais a précisé d’emblée que la République démocratique du Congo ne s’attendait pas à avoir des élections « parfaites ».
« En République démocratique du Congo, nous sommes en train de consolider notre démocratie. La même mission d’observation électorale mandatée par les églises catholique et protestante a dit qu’il y avait un candidat qui dépassait largement tous les autres candidats. Il n’y a pas il n’y a pas des polémiques sur la réélection massive du Président de la République, mais il faut connaître que nous sommes à notre quatrième processus électoral, nous ne nous attendions pas à avoir des élections parfaites dans un pays où il devait y avoir 44 millions d’électeurs dans des conditions logistiques qui sont celles-là », a argué le ministre Muyaya avant de saluer la décision de la CENI portant invalidation des auteurs de fraude.
Le porte-parole du gouvernement qui reconnaît « des irrégularités » ayant émaillé le processus électoral, estime que le plus important est désormais de tirer des leçons de ces scrutins afin de travailler sur l’amélioration des prochaines élections.
« Aujourd’hui, il faut plutôt qu’on tire les conséquences pour qu’on améliore pour l’avenir que vouloir se verser dans une forme de polémique et de ne voir que le noir. Il ya beaucoup de bonnes choses qui se sont passées le 20 décembre, il faut le reconnaître », a-t-il dit.
Tshisekedi réélu pour son programme clair
En ce qui concerne les polémiques qui enflent autour de la réélection de Félix Tshisekedi, Patrick Muyaya est formel. « Le Président de la République a été brillamment réélu dans toute la République démocratique du Congo », a-t-il pesté affirmant que pour la première fois depuis 2006, la RDC a eu un processus électoral équitable où tous ceux qui voulaient être candidats l’ont été et ceux qui pouvaient battre campagne l’ont fait.
« En fin de compte, les congolais ont plébiscité Tshisekedi parce qu’il a un plan clair que ça soit sur la question du retour de la sécurité dans l’Est, sur les questions économiques, de développement, place de la femme ou des jeunes… Je crois que le projet qu’a porté le Président de la République a justifié ce ras de marais qu’il a obtenu à la fois au niveau Présidentielle mais aussi au niveau législatif national et provincial et donc, le Président de la République avec toute cette légitimité… La prise du pouvoir ce 20 janvier marque le début de travail et je peux vous rassurer que l’énergie a encore été démultipliée », a conclu Patrick Muyaya.
Les élections du 20 décembre 2023 ont porté Félix Tshisekedi à la tête de la RDC pour second mandat de 5 ans. Il a été investi par la Haute Cour congolaise le 20 janvier en présence d’une dizaine de Chefs d’État africains.
Carmel NDEO
Il faut être médiocre pour faire une telle déclaration.
A l’heure où le monde entier aspire au perfectionnement dans tous les domaines, eux veulent nous maintenir dans ce qu’ils ont pourtant décrié hier, mais qui aujourd’hui est devenu une zone de confort.
Franchement, l’avenir du pays est sombre avec une telle classe politique.