Présidentielle 2023: Moïse Katumbi en meeting populaire ce samedi à Kinshasa

À douze jours de la tenue des élections générales du 20 décembre 2023, cinq candidats sur 26 à la présidentielle se sont illustrés dans ce combat sans merci en marge de cette campagne électorale en vue de briguer le quinquennat à la magistrature suprême. Il s’agit notamment de Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Adolphe Muzito et Denis Mukwege.

Dans cette ligne droite, l’un des candidats de l’opposition, Moïse Katumbi a projeté un meeting populaire dénommé « Tolembi pasi » ce samedi 9 décembre au terrain Sainte Thérèse, situé dans la commune de Ndjili à Kinshasa.

Selon des bribes d’informations, il sera accompagné des candidats président de la République qui se sont déclinés en sa faveur à l’occurrence Matata Ponyo, Delly Sesanga, Seth Kikuni et Franck Diongo. L’homme de Kashobwe donnerait plus de la voix sur sa candidature devant les Kinoises et kinois de ce coin de Kinshasa pour espérer de récolter des voix le 20 décembre.

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Il ne manquera pas, apprend-on, de critiquer son challenger direct Félix Tshisekedi avec qui depuis le début de la campagne électorale, sont dans le « Je t’aime moi non plus ».

Pour chercher à convaincre les Kinoises et kinois, Katumbi se baserait sur la pauvreté du peuple congolais qui face à cela, prêche « Tolembi pasi »

Selon les observateurs de bon aloi, Katumbi considère, par ailleurs, que tous ceux qui sont au pouvoir actuellement doivent rendre compte et ne plus mériter de la confiance du peuple pour être réélus.

Katumbi pense que le pays est sacrifié sur « l’autel des intérêts égoïstes ».

La CENI sonnera le tocsin le 20 décembre 2023 pour que les congolais aillent aux urnes. Déjà en 2006, 2011 et 2018 le vainqueur a toujours été contesté à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. Aujourd’hui, Denis Kadima à la tête de la CENI va conduire le peuple congolais à la joute électorale de 2023. Mais, un choix qui, pour la énième fois, avait divisé la classe politique. Les uns avaient montré jusqu’au-boutistes, lui ou jamais. Les autres avaient contesté et promettaient l’enfer si et seulement si Denis Kadima restait.

Reste à savoir, qu’est-ce qui se passera après la publication provisoire des résultats ? Cette question mérite d’être posée.

Christian Okende

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