RDC : 3 morts et une centaine de disparus dans un naufrage d’une embarcation en bois sur le fleuve Congo

Un nouveau cas de naufrage est signalé depuis lundi dernier sur le fleuve Congo, dans la province de l’équateur, à 105 kilomètres en amont de la ville de Mbandaka. L’incident a fait, selon le commissaire fluvial de Mbandaka, Compétent Mboyo, un bilan d’au moins 3 personnes mortes, 180 autres disparues et des nombreux blessés.

Des témoins sur place ont indiqué que les trois corps des victimes ont été repêchés, mais plusieurs autres seraient encore engloutis sous les eaux du fleuve.

D’autres rescapés, cités par la Radio Okapi, qui sont retournés à Mbandaka affirment que la baleinière accidentée, appartenant à un certain armateur Werra, a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi dernier. L’embarcation en bois était surchargée et plus de six cents personnes étaient à bord.

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« La baleinière était vieille. Sa partie supérieure s’est abattue soudain sur les passagers avant la dislocation totale de l’embarcation. Nous nous sommes accrochés aux bois secs qui flottaient, d’autres personnes sur des bidons vides. Mais il y a eu des morts enfouis dans la coque de la baleinière. A bord, nous étions à peu près six cents passagers », a témoigné à Radio Okapi, l’un des rescapés.

« Aussitôt, nous avons vu au moins trois cadavres. Il y a eu effectivement plusieurs victimes, mais nous ne connaissons le nombre exact puis qu’il y a jusque-là trop de disparus », a-t-il ajouté.

Selon les autorités fluviales, les victimes ont été répertoriées par l’équipe d’un député élu de Bomongo. À leur arrivée à Mbandaka, ils ont bénéficié d’un appui du gouvernement provincial.

« Nombreux sont des commerçants et des vacanciers qui ont tout perdu. Ils sollicitent l’appui financier des autorités et personnes de bonne volonté », a fait savoir le commissaire fluvial de Mbandaka.

Dans la foulée, fait remarqué la Radio Okapi, plusieurs rescapés ont apprécié l’intervention des Éco-gardes de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), basés au poste d’Ipombo, lieu du naufrage. Ils affirment qu’avec certains piroguiers des campements environnants, ils les ont recueillis, puis ramenés sur la terre ferme.

Serge SINDANI

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