Tshisekedi lance les projets «Tshilejelu» et «Modern Construction» pour réhabilitation et modernisation des voiries urbaines

Dans l’objectif de désengorger les grandes artères de Kinshasa, le Président de la République Félix Tshisekedi a lancé mercredi 17 mars, les travaux de modernisation et de réhabilitation des voiries urbaines.

Ce projet-pilote dénommé «Tshilejelu » a été a lancé sur l’avenue Terre Jaune dans la commune de N’sele. Il consiste à réhabiliter et à moderniser un réseau de 40 kilomètres (km) de voiries dans la ville de Kinshasa, en raison de 10 km pour chacun des 4 districts urbains.

Ce projet est le résultat d’un partenariat public-privé. Tshilejelu concerne aussi, dans sa première phase, l’espace Grand Kasai avec la réhabilitation d’un réseau de 102 km de voiries, réparties dans les villes de Mbuji-Mayi, Kananga, Kabinda, Mwene ditu, Lusambo et Tshikapa.

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Un montage financier de 138 millions de dollars américains a été réalisé avec le concours de la Banque UBA pour couvrir le coût des travaux d’asphaltage et d’éclairage public.

Outre le projet Tshilejelu, le Chef de l’État a également lancé le projet « Modern Construction » à la 7 ème rue Limeté, qui sera exécuté toujours par l’Office de Voiries et Drainage pour la réhabilitation d’un réseau de 13 km dans la ville de Kinshasa.

D’après la presse présidentielle, dans un premier temps , la 7ème rue, 12ème ,13ème et 15 ème rue à Limete seront totalement réhabilitées et éclairées alors que d’autres artères des communes de Lemba et Ngaliema seront également rénovées dans le cadre de ce même projet.

Carmel NDEO

1 comments
  1. Bonjour Politico,

    Peut-on me fournir une explication au sujet du nom ‘Limeté’ (tel qu’orthographié dans cet article). Ayant passé les 23 premières années de ma vie au Congo (et les 28 restantes à l’étranger), tout me porte à croire que ce nom est puisé de l’héritage congolais. Et si tel est le cas – car il existe la possibilité que je me trompe, – il doit plutôt s’orthographier ‘Limete’. Certains n’y verront pas de différence, mais pourtant il y a un grand écart entre ‘e’ et ‘é’ quand on a le sens d’adhérer aux règles régissant les langues. Car, si le nom est d’origine française, on le lira en marquant la différence de prononciation entre le premier ‘e’ et le deuxième par le fait que le premier est sans accent tandis que le second en porte un. Et s’il est d’origine africaine, je pense que le professionnel rigoureux des lettres du Congo-Kinshasa se gardera d’y ajouter le moindre accent.
    Il est irritant, je dois confesser, de constater qu’il y a de plus en plus, dans la presse écrite congolaise, des incohérences qui, pourtant – et étrangement, – semblent être « normales ». J’estime que langue est l’outil dont se sert une culture pour s’exprimer et que la première impose un standard clairement défini. En ce qui nous concerne, en tant que Congolais, je ne trouve rien qui justifie que l’on double le ‘s’ dans un nom congolais (Kassongo au lieu de Kasongo, Kibassa au lieu de Kibasa) ou qu’on écrive Gombé au lieu de Gombe, Kagamé au lieu de Kagame au Congo, cherchant peut-être à devenir plus francophones que les journalistes français, qui écrivent ce dernier nom sans l’accent – faisant, en tant que professionnels, aux sensibilités culturelles. Cela me donne la triste impression d’une presse écrite non attachée aux principes, et donc incapable de servir d’exemple aux masses.
    J’espère bien que mon humble remarque sera de quelque édification.

    Bien à vous,
    M. Kanyiki

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