L’histoire est une mare à répétition. Brutus a débarqué du dos de Jules César, Mobutu est sorti des cuisses de Lumumba. Tout comme Macky Sall, au Sénégal, a escaladé l’arrière d’Abdoulaye Wade. En République démocratique du Congo, cette dame indomptable a, dans sa répétition, offert une scène étrange, différente.
En effet, alors Joseph Kabila a longtemps paru n’avoir de Brutus que Vital Kamerhe, ancien bras droit et ancien président de l’Assemblée nationale, l’homme qui se targuera de l’avoir « fabriqué », aujourd’hui haranguant dans les rangs de l’opposition; Moïse Katumbi, a surgi en vrai trouble-fête. S’ajoutant et développant longue liste des prétendants à la succession du président congolais, désormais poussé vers la sortie.
Une lutte à mort. Une boucherie. Un combat de coqs a lieu en ce moment au pays. D’abord entre Joseph Kabila et le cavalier Katumbi, animés tous deux par la rancœur personnelle et des promesses non tenues. Ensuite, une guerre entre amis, entre alliés, entre opposants à Kabila. Au sein d’une opposition politique où personne n’a confiance à l’autre. Des duels dont l’issue parait aussi imprévisible qu’incertaine. Devant un peuple en souffrance et spectateur impuissant.
« L’argent ne fait pas de bonheur« , disait un homme qui en manquait. Katumbi lui, veut avoir un résultat contraire. A travers ce dossier, en trois étapes, une analyse sur le passé, le présent et le futur de cette homme que nous surnommons: le cavalier. A lire demain.
Et pourquoi pas…? Les autres ne veulent-ils pas devenir 1er ministre ou rien, et cela sans elections?
Merci mon frère.
Meme celui qui se cramponne au pouvoir, il veut tout simplement dire c’est toujours moi ou rien.
Tous, soit disant opposant doivent d’abord se mettre ensemble. ca pourrait inspiré confiance. Cavalier seul? Mawa……
Qui vivra verra