La Société Civile Forces Vives du Territoire de Nyiragongo invite, dans un communiqué parvenu à POLITICO.CD ce jeudi 02 février, les autorités de la République Démocratique du Congo à prendre « la courageuse initiative » de se retirer de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) « d’autant plus que le peuple congolais en sort toujours perdant et malheureux. »
« La société civile forces vives du Territoire de Nyiragongo reste sidérée par le fait de voir que certains pays de la Région citée supra seraient en train de gérer leurs problèmes politiques et économiques sur le dos de la RDC en organisant et en adoptant des milices afin de déstabiliser et de piller les ressources naturelles et se taper du vedettariat sur le plan mondial« , fait savoir cette coalition d’ONG locales, basées dans l’Est du pays.
Elles dénoncent ainsi la recrudescence des groupes rebelles souvent appuyés par les pays voisins de la RDC, tous membres de cette organisation sous-régionnale, dont la principale raison est pourtant la sécurité.
En effet, la CIRGL a été créée suite aux nombreux conflits politiques qui ont marqué la Région des Grands Lacs, dont le conflit le plus marquant fut le génocide rwandais de 1994, qui occasionna plus de 800.000 victimes et renforça l’instabilité politique en République Démocratique du Congo. Elle comprend onze Etats membres, qui sont l’Angola, le Burundi, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, la Tanzanie et la Zambie.
Ces ONG font les révélations ci-après:
– Depuis le 13 Décembre 2016, notre structure avait dénoncé la disparution des Huit (8) personnes du village RUTOVU en Groupement KIBUMBA et qui auraient été tuées par les militaires Rwandais dans le Parc National de VIRUNGA plus précisément dans le secteur de MIKENO ;
– En date du 11/11/2016, le Gouverneur de Province du Nord-Kivu a lancé un cri d’alerte pour mobiliser la communauté tant Nationale qu’Internationale sur la réorganisation des combattants M23 en Ouganda afin de réattaquer la RDC à partir du Territoire de Rutshuru et Nyiragongo. Ces péripéties ont évolué jusqu’à ce que la RDC soit attaqué réellement et perdre ses deux hélicoptères des combattants, un haut gradé de l’armée, les membres de l’équipage et un en captivité. Dans ces vagues des malheurs Congolais, le Rwanda a annoncé via le porte-parole de son Ministère de la Défense avoir accueilli sur son sol 30 combattants M23 fouillant les hostilités dans le secteur MIKENO tout en restant mou sur la question de l’extradition de ces combattants en RDC et s’évertue en disant qu’ils seraient orienté au camp de MUDENDE en district de RUBAVU ;
– Chose étonnante, deux combattants interceptés à la barrière de MUBAMBIRO en date du 18/01/2017 Major James ZIMURINDA et l’Adjudant Désiré KARANGWA (tous Ex-M23) non loin de la localité de SAKE en Territoire de MASISI par les services de sécurité quand ils venaient de cacher deux armes dans un sac des pommes de terre et amenés à l’Etat-major de la 34ème Région Militaire à Goma ont déclaré venus du Rwanda au camp de KIBUYE;
– Depuis le mois d’Août 2016, l’on note la présence des combattants Sud-Soudanais sur le sol Congolais en Territoire de Nyiragongo dans le Camp de la MONUSCO en Groupement MUNIGI au motif de venir recevoir les soins médicaux. L’incomble est que jusqu’à ce jour ces combattants restent en RDC sans aucune lueur d’espoir de leur retour ou leur transfèrement vers un autre pays ;
– Le 11/06/2014, il a été noté d’actes de provocation menée par l’armée Rwandaise sur la colline de KANYASHEJA en Groupement BUHUMBA et dont le bilan fait état de la perte des militaires Congolais mais aussi le dossier sans suite de notre collègue Défenseur des Droits de l’Homme Emmanuel ABBAS MUHIMA et dont les sources les plus sûres de sa détention tomberaient sur l’armée Rwandaise ;
– D’autre part, les cas des provocations par l’armée Rwandaise ont toujours été enregistrés à la frontière Congolo-rwandaise à travers les actions des kidnappings, enlèvements ainsi que les assassinats que ces derniers ne cessent d’exercer sur l’armée congolaise dont le dernier cas est celui d’un militaire du 802ème Régiment survenu en date du 22 Janvier 2017 à KABUHANGA, Groupement BUHUMBA ;
– Depuis 2009 les combattants de l’Ex-CNDP sont au Rwanda et aucune volonté n’a été exprimée par ce pays pour les rapatrier en RDC ; il en est de même pour ceux du M23 ;
– De par sa bonne foi, la RDC avait accepté d’ouvrir ses frontières aux militaires Rwandais pour venir traquer les FDLR qui constituaient un alibi répété du Gouvernement Rwandais pour maintenir sa présence en RDC (Opération UMOJA WETU) ;
Ainsi, elles demandent au président Joseph Kabila et à l’Assemblée nationale:
– Engager le processus du retrait de la RDC dans la CIRGL afin de se concentrer à la résolution des problèmes internes du pays ;
– Renforcer l’effectif militaire à la frontière Congolo-rwandaise en vue de mettre fin à ces sabotages récurant perpétrés par l’armée Rwandaise ;
– Envoyer des unités militaires conséquentes et bien équipées au Nord-Kivu afin de mater dans l’urgence toutes les forces négatives qui écument l’Est de la République Démocratique du Congo.
A la Communauté Internationale de :
– Pousser les Etats de la CIRGL à extrader les rebelles venus de la RDC dans leur pays conformément à l’accord cadre d’Addis-Abeba et s’impliquer résolument dans la mise en œuvre de la Résolution 2277 ;
– Aider les pays de la Région à incarner la culture démocratique
Ces fameuses ONG demande à Kabila de retirer la RDC de la CIRGL(UNE ORGANISATION MAFIEUSE DES PILLEURS ET DES ASSASSINS VOIR MÊME LES BANDITS DE GRANDS CHEMINS),c’est plutôt Kabila qui « DOIT » quitter purement et simplement le pouvoir en quelles sont les decisions qu’il prendra en étant un président ILLÉGITIME…
Oui, quand on fait partie d’un groupe, d’une organisation et que l’on ne se retrouve pas par rapport aux objectifs assignés, il est mieux de quitter. Kabila n’est pas la RDC, La décision sera de tout un Etat et non du président Kabila. Moi, j’encourage ce retrait qui ne vaut rien