Kasaï-Central : la lenteur dans le traitement des dossiers à la base du surpeuplement de la population carcérale à Kananga

Le surpeuplement de détenus est signalé dans la prison centrale de Kananga.

Cette maison carcérale construite en 1954 avec une capacité de 300 détenus en héberge actuellement plus 600, indique la directrice de cette institution pénitentiaire à Kananga.

Selon ses observations, la lenteur de l’appareil judiciaire dans le traitement de différents dossiers est la cause de ce surpeuplement qui a pour conséquence, la dégradation des conditions de vie des prisonniers.

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« Cet établissement pénitentiaire avait été construit avec une capacité d’accueil de 300 détenus. Mais à ce jour, nous en avons 620. il y a des pavillons qui étaient construits pour 50 personnes mais nous y logeons 200. Ils dorment à même le sol ce qui occasionne la contamination des certaines maladies », a-t-elle fait remarquer.

« Nous avons des pavillons qui sont déjà en état de délabrement. Il y a aussi la lenteur du côté de l’appareil judiciaire. Si la procédure avait été bien respectée, les détenus qui devraient être dehors malheureusement traînent encore ici, seraient déjà libérés et cela nous permettrait de désengorger », a-t-elle ajouté.

Thérèse Mputu a ainsi plaidé pour la réhabilitation de cet établissement de rééducation en vue d’améliorer les conditions de vie de ses occupants.

Mis à part les difficultés énumérées, les locataires de la prison centrale de Kananga sont régulièrement butés à l’insuffisance de nourriture, eau potable ainsi que des médicaments nécessaires .

Pierre Kabakila

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