Dans un communiqué publié le 3 février 2024, dont une copie est parvenue à POLITICO.CD, le Président du parti politique MLP (Mouvement Lumumbiste progressiste), Frank Diongo appelle à l’organisation d’un dialogue inclusif réunissant l’ensemble des parties prenantes pour résoudre ce qu’il estime «la crise de légitimité» causée par les élections du 20 décembre 2023 qu’il qualifie de «chaos électoral».
Il précise que ce dialogue doit être supervisé par l’Organisation des Nations Unies (ONU) ou l’Organisation de l’Union africaine (UA). Il aura pour but, dit-il, de mettre en place une transition politique afin de permettre l’organisation des élections crédibles et transparentes dans les plus brefs délais.
Pour la réussite de ce dialogue, Frank Diongo souligne qu’il devra impliquer l’ensemble des composantes majeures de la classe politique congolaise qui auront toutes un statut égal, c’est-à-dire identique et unique. 
Pour Franck Diongo, les composantes qui doivent prendre part à ce dialogue de rétablissement de la légitimité après les élections du 20 décembre 2023 sont :
- L’opposition politique ayant participé au processus électoral avec Moïse Katumbi, le véritable vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023.
- L’opposition politique ayant boycotté le processus électoral avec Joseph Kabila.
- L’opposition armée (AFC) Alliance Fleuve Congo avec tous les autres groupes armés (Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema, Katanga, Ituri, Bandundu,…) représentés par leur coordinateur Corneille NAANGA.
- La société civile représentée par les églises catholiques et les protestants.
- Le gouvernement de fait représenté par M. Tshilombo.
Frank Diongo avait postulé à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 avant de se rallier à la candidature de Moïse Katumbi. En 2011, il avait été élu député national lors du scrutin de 2011 dans la circonscription de la Lukunga.
David Mukendi
