RDC: l’exécution du budget en devises s’est soldée par un excédent mensuel de 50,6 millions de USD au 18 janvier (BCC)

La Banque Centrale du Congo a rendu publique, sa note hebdomadaire de conjoncture économique.

Dans ce document consulté par POLITICO.CD ce samedi 03 février, la BCC révèle qu’au 18 janvier 2024, l’exécution du budget en devises s’est soldée par un excédent mensuel de 50,6 millions de dollars américains découlant des recettes de 103,9 millions de dollars américains et des dépenses de 53,8 millions de dollars américains.

En revanche, révèle cette institution financière de la République démocratique du Congo, les réserves internationales se sont établies à 5.021,54 millions de USD au 25 janvier 2024, correspondant à 2,71 mois d’importations des biens et services.

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Dans un autre registre, la Banque Centrale du Congo révèle qu’au cours de la semaine sous examen, le marché des changes a été marqué par la dépréciation du Franc congolais face aux devises étrangères, en l’occurrence le dollar américain, dans ses deux segments. Au 26 janvier 2024, la monnaie nationale a enregistré une dépréciation hebdomadaire de 1,34 % à l’indicatif, situant le taux à 2.727,48 de Francs congolais le dollar américain. Au parallèle, le taux de change parallèle s’est établi à 2.703,44 Francs congolais, soit une légère dépréciation de 0,50 %.

Selon cette note hebdomadaire, au cours de cette période sous analyse, dans les grandes villes des provinces, le taux de change moyen s’est situé à 2.710,61 Francs congolais, soit un taux de dépréciation hebdomadaire de 0,24 %.

Par ailleurs, le taux directeur est resté inchangé à 25 % l’an depuis la date du 08 août 2023. Ce dernier réajustement avait permis de relever l’attractivité des bons BCC à l’effet de permettre des arbitrages judicieux avec d’autres actifs notamment les devises.

« Il a aussi renforcé les anticipations à la baisse de l’inflation en tant que signal de lutter
contre ce phénomène. Il a induit aussi l’actualisation des coûts des créances en monnaie nationale à l’effet de limiter les recours subséquents avec effets sur la consommation l’investissement », souligne la BCC.

Carmel NDEO

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