Nord-Kivu: les agents temporaires de la CENI saisissent Kadima pour réclamer leur salaire de supervision de vote

Les agents temporaires de la CENI, les formateurs électoraux territoriaux (FET) de la ville de Goma au Nord-Kivu, déployés comme superviseurs aux élections du 20 décembre s’indignent du non paiement de leur salaire de supervision des élections, des frais de déploiement (transports) ainsi que de la prime de risque.

A travers un mémorandum adressé samedi 6 janvier au président de la centrale électorale, Denis kadima, ces agents rappellent la démarche procédurale utilisée par la CENI pour le deuxième contrat qu’ils affirment avoir réalisé dans un « climat dangereux ».

« En effet, après avoir terminé votre tâche comme FET (Formateur Électoral Territorial) de formation des CCV (Chefs de Centres de Vote), TICV (Techniciens Informaticiens des Centres de Vote) et PF (Présidents Formateurs) ainsi que la supervision de la formation des MBVD tel que souligné dans notre premier contrat, nous avons été déployés par la hiérarchie comme Superviseurs des opérations de vote et de dépouillement, fonction que nous avons réalisé dans un climat tellement dangereux d’insécurité, des troubles,des menaces des morts, des coups et blessures », a-t-on lit dans ce mémorandum.

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De ce fait, ils réclament leur salaire alloué à la supervision des opérations de vote et de dépouillement ainsi que les frais de transports, promis pour subvenir aux dépenses faites.

Comme au Nord-Kivu, au Kasaï-central, un collectif des agents temporaires de la CENI, superviseurs FEP et FET a aussi adressé un mémo au président de la CENI pour la même revendication.

Silas MUNGINDA

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