A l’instar de Marie-Josée Ifoku, la Dynamique femme et inclusion, un programme de la Commission épiscopale Justice et paix de la CENCO (CEJP-CENCO) a fermement condamné les actes de violence dont a été victime une défenseuse de droit de l’homme, leader de la structure « Femme d’action » à Kananga alors qu’elle observait le déroulement des scrutins du 20 décembre.
Dans une déclaration faite le 27 décembre, cette structure se dit « choquée » par une vidéo qui a fait le tour du web montrant une femme en train d’être battue, déshabillée et une autre d’un certain âge dénudée par des hommes.
Pour cette plateforme regroupant les femmes de tous les horizons, confessionnels et non confessionnels, « la victime été confondue aux partisans d’un candidat à la présidentielle de l’opposition des informations à notre possession ».
Ces femmes déplorent qu’en RDC, les ennemis de la gente féminine continuent à maltraiter, à chosifier et à mépriser oubliant qu’elle est « Eve », mère de tous et de toutes.
« Nous, les femmes de la Dynamique femme et inclusion CENCO-ECC; réunies en ce jour, nous nous levons pour dire NON aux violences faites à la femme avant, pendant et après la période électorale. Nous dénonçons rigoureusement ce traitement », ont-elles poursuivi en s’appuyant sur les articles 14 et 15 de la constitution qui consacrent le bénéfice universel des droits et des principes consacrant l’égalité, la sécurité, la liberté, l’intégrité et la dignité de tous les êtres humains.
« Nous lançons un appel à tous les hommes intègres, de nous aider dans cette lutte pour que cette fois-ci, les autorités prennent des mesures qui s’imposent pour mettre hors d’état de nuire des hommes sans scrupule », a conclu le communiqué.
La CEJP-CENCO a invité les autorités compétentes, à mener des enquêtes pour que tous les commanditaires et auteurs de ces actes soient poursuivis et que justice soit faite.
Silas MUNGINDA
