La gouverneure de la province de la Tshopo, Madeleine Nikomba Sabangu a été reçue mercredi 27 décembre au ministère de l’Economie par le VPM, Vital Kamerhe.
Au menu de leur échange ; plusieurs questions auxquelles fait face sa province, particulièrement la pénurie du carburant.
Cela fait quelques jours que la province de la Tshopo, précisément la ville de Kisangani, fait face à une situation de pénurie du carburant entraînant une augmentation du prix de transport en commun au grand dam des boyomais.
Au sortir de l’audience, Madeleine Nikomba s’est dit satisfaite au regard des solutions en vue au niveau du gouvernement central, afin d’atténuer le choc.
« Nous avons discuté avec lui et c’est depuis hier que les réunions se sont succédé et il y a déjà une solution en vue. Il y a 1000 mètres cubes qui sont déjà arrivés à Kisangani depuis hier soir. Il y a encore 3000 autres mètres cubes qui sont en cours pour rejoindre Kisangani. Donc, bientôt nous n’aurons plus de souffrance en ce qui concerne le carburant dans la province de la Tshopo », a-t-elle fait savoir.
Par la même occasion, la gouverneure de la Tshopo a adressé un message d’apaisement aux Boyomais qui doivent plutôt pousser un ouf de soulagement
« Tout sera remis en ordre très bientôt, que les Tshopolais et Tshopolaises se calment le gouvernement est en train de se battre pour trouver solutions dans la durée», a déclaré Madeleine
Aux opérateurs économiques véreux, renchérit-elle, la stabilité du climat des affaires est très importante pour eux et pour la population.
« Certes, vous allez gagner aujourd’hui mais demain ça ne sera plus possible parce qu’on va couvrir la population qui est sensée être le premier collaborateur des opérateurs économique a t-elle conclu.
La crise pétrolière dans la province de la Tshopo est due, notamment à la dégradation de la route nationale, causant un sérieux problème d’approvisionnement. Dans cette partie du territoire national le litre de produit pétrolier s’est vendu à plus de 8.000 Fc.
Christian Musungayi
Ce que nous boyomais avons besoin c’est de réhabiliter la RN4 Beni – Kisangani car si cette route est a bonne état, c’est la satisfaction de boyomais(e) dans tous les plans.