Marche de l’opposition à Kinshasa : deux policiers blessés lors des échauffourées

Des affrontements violents ont éclaté ce mercredi à Kinshasa lors de la manifestation organisée par l’opposition. Selon un bilan provisoire, deux policiers ont été blessés par des projectiles lancés par les manifestants. Cette information émane du commandant de la police de la ville, Blaise Kilimbalimba, lors d’un point de presse improvisé pour la circonstance.

Les incidents se sont produits au siège du parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECiDé), formation politique dirigée par Martin Fayulu. Les militants du parti se sont retranchés dans le siège alors que la police tentait de les disperser. Pour ce faire, les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de moyens de dispersion pour contenir la foule.

À la suite des affrontements, deux policiers ont été blessés par des projectiles lancés par les contestataires, affirme à la presse, le commandant de la police de la ville de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba.

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« Il y a deux policiers blessés par le jet des pierres et quelques mineurs légèrement touchés dont on doit encore voir à l’hôpital. C’est la chose qu’on craignait et voilà pourquoi il fallait écouter la voix de l’autorité qui devait prendre des mesures pour encadrer la marche, qui est constitutionnelle bien sûr », a déclaré à la presse, le général Blaise Kilimbalimba, commissaire provincial de la police pour la ville de Kinshasa.

Selon certains témoignages recoupés, du côté de l’opposition, on dénombre au moins 10 blessés.

Face à la situation, le chef de la police a promis d’effectuer une ronde dans les formations médicales où les blessés ont été acheminés. Il a affirmé qu’il est essentiel de fournir des soins appropriés aux blessés, quelle que soit leur affiliation politique, afin de garantir leur rétablissement.

Sur initiative des candidats à la présidentielle Théodore Ngoy, Jean-Claude Baende, Nkema Liloo, Martin Fayulu et Denis Mukwege, les manifestants voulaient protester principalement contre « les élections chaotiques » organisées par la Commission Électorale Nationale Indépendante ( CENI) mais aussi exiger leur annulation en raison des « nombreuses irrégularités » qui ont été signalées. Ils dénoncent des cas de fraudes et d’intimidation qui auraient faussé le résultat du scrutin.

Ézechiel T. Mampuya

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