Les Bureaux de votes ouverts en retard ou fermés, des Dispositifs électroniques de vote (DEV) absents ou défectueux, les électeurs introuvables sur les listes, telles sont les régularités qui ont émaillé les élections générales en RDC.
Plusieurs observateurs électoraux en RDC ont soutenu que chaque nouvelle élection est plus mal organisée que la précédente. Le scrutin du mercredi 20 décembre n’a pas dérogé à la règle.
Pour Martin Fayulu, candidat à la présidentielle, ces irrégularités auraient pu être évitées si la Commission électorale nationale indépendante (CENI ) avait sollicité une prolongation.
« Si Denis Kadima voulait organiser des élections transparentes et apaisées, il aurait dû solliciter un report d’une semaine ou de 10 jours. Les élections auraient pu se tenir le 30 décembre comme en 2018. Cela aurait permis le déploiement des matériels dans tous les bureaux de vote », a déclaré Martin Fayulu.
Toute la journée du 20 décembre, le jour du scrutin, les réseaux sociaux ont été saturés d’images et vidéos montrant les dysfonctionnements qui ont émaillé le vote.
Pour le candidat numéro 21 à la présidentielle qui répondait lundi 25 décembre au micro d’Actualite.cd, le président de la CENI n’a pas sollicité cette prolongation d’autant plus qu’il a préparé un chaos.
À l’issue de ce scrutin, plusieurs voix se sont levées pour exiger son annulation. Lors du même entretien, l’opposant n’a pas exclu l’option de s’associer avec le camp Katumbi qui ne jure que sur l’annulation et la réorganisation des élections.
Silas MUNGINDA
